lundi 22 août 2011

La courbe malthusienne- une promesse d'espoir.

    Un de mes lecteurs me demandait dernièrement pourquoi j'ai choisi le nom et l'avatar de Malthus comme bannière pour mon anti-féminisme. Un autre me demandais si Malthus était mon patronyme ou un nom de plume.
   Puisque mon nom semble soulever des points d'interrogations et que les réponses sont à même de fournir des pistes de réflexion aux masculistes et aux anti-féministes, voiçi donc.
 Non, Malthus n'est pas mon vrai nom de famille. C'est le pseudonyme que j'utilise afin d'éloigner de mon quotidien la hargne sans nom que vouent aux hommes, et tout particulièrement à ceux qui les opposent, la plupart des militantes féministes. Mon univers professionnel est rempli de femmes et je ne souhaite pas le mettre en danger ou le déstabiliser parce que j'ai des opinions. C'est malheureux à dire mais ça n'en demeure pas moins vrai: hell hath no fury like a woman scorned et j'ai vu assez de coups bas, de mensonges, de fausses accusations et de campagnes de médisences féminines durant mon demi siècle d'existence pour ne pas m'y ouvrir volontairement. Publiquement, donc, je juge prudent de me taire, histoire de ne pas ruiner mon ataraxie personnelle par des rixes aussi inutiles qu'improductives.
  On n'argumente pas avec des mythomanes- on se contente de détruire leurs mythes dans l'esprit ce ceux  qui peuvent encore être rescapés. Les faits se vérifient d'eux-mêmes, il suffit simplement de les mettre à jour. Que celui qui les émet s'appelle Malthus, Amplement, Tremblay ou Tartenpion ne change rien à la donne. Au pire on m'accusera de couardise mais ce genre de guérilla émotive me laisse froid et indifférent.

 POURQUOI MALTHUS?

 Parce que 50 ans de féminisme actif m'ont convaincu que le mot clé les définissant n'est pas ''liberté'', ''égalité'' ou ''indépendance'' mais bien ressources. Derrière leurs beaux discours égalitaires et respectueux (qui ne se concrétisent jamais, d'ailleurs), la bête féministe dévoile sa soif inextinguible d'argent, l'ultime ressource de l'humanité . Transfer des avoirs masculins à travers le divorce, équité salariale, programmes sociaux, le droit de tuer leur progéniture pour ne pas souffrir financièrement, pensions à vie, pensions alimentaires sans plafond, subventions aux études, mensonges statistiques afin de s'octroyer des millions en subvention  d'aide, discrimination positive et équité professionelle mathématique- tout des revendications féministes cible l'argent et rien d'autre.

  Or Malthus en avait long à dire au sujet des ressources et de la compétition pour celles-çi, notemment que les populations grandissent  plus vite que les ressources requises pour les supporter et que, de ce fait,  l'extinction massive desdites populations sont mathématiquement prévisibles et inévitables.
  Voilà pourquoi j'ai choisis le nom de Malthus. Tout d'abord parce que je souhaite que ce nom rappelle et souligne, à chacun de mes billets,  l'aspect roturier et bassement profiteur du mouvement féministe ($$$$$$) toujours à l'affut d'une nouvelle ressource à s'approprier mais aussi parce qu'il nous prédit la chute éventuelle de cette population de femmes-ogresses à la panse plus grande que la raison.
     C'est d'ailleurs dans cet optique que j'enjoins les hommes à précipiter la chute du féminisme en se retirant consciemment  du pool de ressources. Pas de marriage, pas de co-habitation, ne payez que votre part, travaillez moins (payez moins d'impots) et vivez mieux; contrôlez votre fertilité (moyen privilégié des femmes de vous départir de vos ressources), retirez-vous des postes qui les avantages et protègent leurs intérêts (police, armée, etc...) bref- rendez les responsables au maximum des sommes de travail-ressources faramineuses sous-jacentes à l'appétit féministe et observez avec quelle vitesse ce cancer disparaitra t-il de nos vies lorsqu'elles ne pourront plus s'approprier les ressources et le travail d'autrui pour vivre leur dolce vita.

mercredi 17 août 2011

Le cancer du sein de Monsieur Raymond Johnson

Le titre est assez inusité, je l'admets, mais quoique nous ayions l'habitude d'associer le cancer du sein aux femmes, il n'en demeure pas moins que 1% de ceux qui en souffrent sont des hommes. A peine agé de 26 ans- un enfant quoi!- M Johnson fait parti de ces malheureux et nous serions en droit de croire qu'avec tous les efforts déployés ces dernières années, tant dans la prévention que dans le dépistage ou le traitement, monsieur Johnson peut espérer le meilleur et aura de très bonne chance de battre le Big C, comme dit.
  Erreur.
 Monsieur Johnson est condamné à mort.
 Pourquoi? Non pas parce qu'il est pauvre, américain, et ne peut se payer le traitement. Medicaid couvre ces frais et si, par malheur, le maigre salaire de 9$ de l'heure qui est celui de Monsieur Johnson le rend "trop riche" pour Medicaid, un autre programme (the federal breast and cervical cancer treatment act) rattrape ceux qui tombent entre les craques et couvre leurs frais de traitement.
  Monsieur Jonson se qualifie pour ce programme en tout point- excepté un: c'est un homme.
Un cancéreux qui n'a pas la cote- Raymond Jonhson
  Plus de 2,000 cas de cancer du sein masculin sont repertoriés chaque années aux Etats-Unis. Depuis 2007, seulement dans l'état de Caroline du Sud où réside Monsieur Johnson, 16 hommes ont appliqués pour une couverture d'aide et TOUS se la sont vu refusée pour la simple et unique raison qu'ils ne sont pas des femmes!  "Le cancer ne discrimine pas" rage Monsieur Johnson. "Pourquoi diable le programme d'aide discrimine t-il, lui???"
  Très bonne question Raymond! Imaginez un moment si un programme gouvernemental d'aide aux  cancéreux du poumon (plus haut taux d'incidence masculine) ne permettait EN TOUTE LETTRE que de sauver la vie des hommes. Vous voyez le bordel? Vous imaginez la tolée, les cris, les accusations de sexisme, de haine des femmes et de patriarcat institutionalisé qui fuseraient de toutes parts, et à juste titre d'ailleurs? Poser la question. c'est y répondre. Jamais une discrimination si évidente, et au coût si terrible (la mort!), ne passerait inapercue et les politiciens de tout accabit se jetteraient sur une solution comme un chien affamé sur un os bien viendeux. Pour le dire en bon québecois: you don't fuck with human lives.
  Mais non. Raymond survit grâce aux dons charitables d'organismes religieux et de centres d'entraide aux victimes du cancer. PERSONNE des faiseurs de lois, des membres du sénats ou du congrès; nul avocat ou organisme comme le ACLU ne présente ses services pro-bono pour faire casser cette loi sexiste, injuste et inhumaine. Et les média restent silencieux. Il faut creuser pour trouver cette histoire.
  Crève mon Raymond. T'es rien qu'un homme. Seules les femmes valent la peine d'être soignées.
  N'allez surtout pas croire que c'est là un ''fluke'', un abus d'administrateurs zèlés ancré sur une mauvaise rédaction de la loi qui stipule ''femme'' au lieu de ''personne''. Que non! C'est délibéré!
  Le célèbre plan actuel proposé par Barack Obama est truffé de perles similaires. Les femmes veulent une ligature des trompes? C'est gratuit. Les hommes veulent une vasectomie? Payez! Les femmes ont besoin de counselling en matière de violence domestique? C'est gratuit. Les hommes, eux, doivent payer. La pillule est gratuite pour ces dames, le condom lui suit le cours des marchés. Etc...etc... etc...
  Noir sur blanc, annexe après annexe, les textes de loi sur la réforme de la santé (américaine) stipulent qu'il existe deux types d'êtres humains: ceux que l'ont doit sauver, épauler et aider à tout prix, gratuitement, et ceux qui ne seront aider et sauver que si ils en ont les moyens!
Pas de counselling pour toi mon chou!
   Bien-sur, ça se passe chez les américains- une autre planète qui n'a rien a voir avec nous. Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles de canadiens- JAMAIS AU GRAND JAMAIS ne se commettrais-on, nous, grands égaliataires que nous sommes, puristes plus-blanc-que-blanc de l'équité, du respect de l'individu et de la vie humaine, à de telles bassesses sexistes.
  Okay. Alors jouons un petit jeu, si vous le voulez bien. Voiçi le numéro de téléphone (Montréal) du centre de dépistage national du Québec pour le cancer du sein, le PQDCS (programme québécois de dépistage du cancer du sein qui invite LES FEMMES de 50 à 69 ans à passer une mammograpie à tous les deux ans). C'est couvert par votre carte soleil.
 514-528-2424
  N'oubliez pas de stipuler que vous êtes un homme et de me donner des nouvelles après votre tentative masculine de dépistage du cancer du sein. Mon addie est en haut, à droite ou vous pouvez simplement l'ajouter en tant que commentaire à cet article.
  Seulement chez les américains, right?