DÉSACRALISATION??? MAIS ENCORE?
Il faut comprendre que le terme sacré , tel que je l'utilise içi, ne recèle aucune connotation religieuse et doit être lu et comprit dans son sens laique: qui doit inspirer un respect absolu, inviolable.
Ce n'est pas pour rien que de tous les temps et presque toutes les .cultures, le meurtre fut considéré comme le pire crime qu'un être humain puisse commettre et celui qui mandatait les sentences les plus dures. Nos voisins américains empoisonnent les tueurs, les saoudiens les décapitent et les canadiens leur réservent la plus forte sentence minimum de leurs livres de lois: 25 ans fermes. Universellement, le meurtre rencontre les pires sentences car, justement, que ce soit à l'esprit religieux ou à l'esprit athé, la vie est sacré. Pour l'un, le respect de celle-çi est un commandement divin, pour l'autre, un impératif humaniste de justice car c'est un crime ignoble qui n'a aucune commune mesure mesure avec les autres crimes. Pour l'athé, dont je suis, la notion du sacré est d'autant plus rigide- et le meurtier d'autant plus monstrueux et redevable de nos pires sentences- car cette vie est la seule que nous aurons. Le temps qui nous est alloué ne connaitra pas d'extension au paradis, nos corps ne seront pas réincarnés dans un autre et nous ne pouvons nous consoler de cette perte par l'idée d'un monde meilleur ou d'une âme en paix. La vie est sacré car le meurtre est permanent et que la vie ainsi écourtée n'aura pas de deuxieme chance; car le peu de temps alloué a chacun pour aimer, rêver, découvrir, grandir, faire des enfants et participer activement à l'Univers est le seul que nous ne connaitrons jamais. Réduire ce temps a zéro est donc l'acte le plus immoral qui soit et la seule facon de nous prouver à nous-mêmes, en tant que peuple, que c'est effectivement le cas s'exprime par la force de nos condamnations envers les meurtriers et la diligence avec laquelle nous les traquons et les traduisons en cour.
Inversement, traiter les meurtiers mollement; les condamner comme on condamne un voleur de voiture; un fraudeur ou un vendeur de drogues déloge la vie humaine de son piédestal sacré et la plonge dans un relativisme roturier qui la met sur le même plan que des objets, des possessions et des infractions mineures aux effets temporaires (voiture, argent, ecchymoses, etc...).
Moins on pénalise durement les meutriers; plus les sentences qu'on leur impose s'apparentent à d'autres crimes, moins sérieurx et/ou immoraux, plus la vie humaine est désacralisée.
DES STATISTIQUES QUI EN DISENT LONG
Marie-Aimée Cliche publiait dernièrement chez Boréal un livre sur le filicide (meurtre par un parent d'un enfant de plus d'un jour et de moins de 18 ans) intitulé "
Fous, ivres ou méchants"
Cet ouvrage n'a pas tant attiré mon attention à cause de son titre exclusivement masculin et, donc, démonisateur (ne laissez pas la couverture vous induire en erreur, il n'y aura pas de
folles ou de
méchantes lorsque les journalistes et chroniqueurs littéraires répeterons
ad nauseam le titre de l'ouvrage sur nos ondes) mais bien à cause d'une statistique qui en émerge et qui met en relief l'aspect le plus noir et le plus obscène du féminisme:
la désacralisation systématique du vivant au profit des meurtieres.
La statistique en question est la suivante. Jusqu'en 1965, la Justice avait tendence à psychiatriser les parents filicides ( ne pas imposer les plus dures sentences aux meurtriers; les rendre criminellement irresponsables et les soigner, plutot que les punir) dans une proportion presqu'égale entre les sexes: 25% pour les hommes et 35% pour les femmes. On peut expliquer la plus grande proportion féminine par le sexisme inhérent de l'époque ou il était difficile pour juges et jurés d'accepter qu'une femme saine d'esprit puisse passer outre son "instinct maternel".
Or, depuis la révolution féministe nous indique Mme Cliche (de 1965 a nos jours), une nouvelle tendence judiciaire s'impose avec force: on n'excuse presque plus les hommes de ce crime pour des raisons de santé mentale ( seulement 8% maintenant) mais on excuse les femmes presque une fois sur deux quand elle commettent l'irréparable (45%).
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Un des rares hommes à ne pas payer la pire sentence pour le pire crime |
Grosso modo, quand un homme commet le pire crime, on reserre la vis du sacré, durcissons notre intransigeance et n'en excuse plus qu'un seul sur treize mais quand une femme commet le ¸même crime ignoble, on désacralise l'existence de sa victime, relativise le crime par milles excuses et créons ainsi une disproportion d'attitude judiciaire jamais vue dans l'histoire de notre nation.
Cette rupture est d'autant plus inquiétante qu'elle apparait dans notre société au même moment qu'une théorie sociale qui dépeint les femmes comme des victimes permanentes et les hommes comme des brutes naturelles.
Difficile, a prime abord, de ne pas tirer un lien causal entre les deux. Celà devient carrément impossible de ne pas blâmer le féminisme lorsqu'on constate que cette tendence à la désacralisation s'étend à tous les meurtres commis par les femmes et que des activistes féministes sont aux premières loges pour s'assurer qu'il en soit ainsi.
LE SYNDROME DE LA FEMME BATTUE
En 1984, Hollywood nous présentait l'icone chérie du grand public de l'époque; la femme la plus adorée par les hommes et enviée et copiée par les femmes- Farrah Fawcett - sous les traits de ce qui était appelé à devenir le modèle-référence de la femme battue prise dans un engrenage de circonstances et pour qui la seule issue était le meurtre de son mari. Dans ce cas-ci, l'immolation par le feu pendant qu'il dormait- d'où le titre du film
The Burning Bed (le lit enflammé)
Vous pouvez visionner le film en cliquant sur ce lien.
http://www.putlocker.com/file/EF11B75C3C5E54BC
Vous y retrouverez les grands éléments de ce qui compose maintenant le
Syndrome de la Femme Battue - une défense légale qui permet maintenant aux femmes (et aux femmes seulement) de dénaturer le concept de
légitime défense et de l'étirer jusqu'à des circonstances ou aucun danger immédiat n'est nécessaire pour justifier l'application de force mortelle.
La plupart des scientifiques sérieux qualifient la psychologie et la psychiatrie non-médicale (la psychanalyse) de
sciences ironiques, On les dits ''ironiques'' car aucune de leurs théories ne sont falsifiables et que l'ensemble de leurs ''preuves'' n'est souvent qu'une question d'analyses et d'interprétations- de discours. C'est pourquoi il est normal et usuel d'entendre une multitude d' ''experts'' professer en cour des conclusions parfaitement contradictoires (ce qu'aucune science dure acceperait jamais) sans que personne n'ait jamais tort. Nous faisons à la psychologie et la psychanalyse un immense honneur en les qualifiant de ''sciences'' et nous ne nous rendons pas service en donnant à ces quasi-sciences autant de poids dans nos cours de loi.
C'est pourtant de ce monde de causeurs et de lecteurs de palmes qu'est issu un des plus grand laissez-passer au meurtre jamais accepté dans notre système judiciaire:
le syndrome de la femme battue. Voici l'application juridique de ce syndrome, tel qu'expliqué par LALOI.CA
"Pour être utilisé, un expert (lire: docteur es ironie) doit venir présenter l'état psychologique de la victime de violence physique afin que la cour puisse comprendre l'état mental de l'accusée au moment du meurtre. L'expert permet également de comprendre pourquoi la femme ainsi traitée n'a pas quittée son conjoint. Cette preuve (notez ici l'usage du mot preuve- une opinion)est primordiale puisqu'elle ouvre le recours à la légitime défense en amenant une modulation de la notion du raisonnable à la situation de l'accusée. On y explique, par exemple, les motifs qu'avaient l'accusée d'appréhender la mort ou des lésions corporelles graves ainsi que celui de la croyance de l'accusée selon laquelle elle ne pouvait se protéger qu'en recourant à la force qu'elle a utilisée.
Le syndrome de la femme battue vient en fait changer la notion de légitime défense en l'interprétant en tenant compte de la perception que la femme battue a vis-à-vis de sa situation notamment au niveau de la notion de ce qui est raisonnable et de celle du danger immédiat.''
http://www.laloi.ca/articles/synfembattu.php
Traduction: ce qu'une femme ressent (ses émotions, son étât d'âme!) est plus important/déterminant au moment du meurtre que les actions réelles de sa victime. Pire encore, ce ''syndrome'' établit qu'avoir été victime de violence mineure dans le passé (ecchymoses, oeil au beurre noir etc...) suffit à justifier une force mortelle future *même lorsqu'il n'y a pas violence*
Par ce ''syndrome'' (terme emprunté à la médecine- une science dure- et regurgité par une science ironique, donc indémontrable) une femme peut tuer un homme endormi ou lui mettre une balle dans la tête alors qu'il n'est pas armé et a le dos tourné sans avoir à en payer le prix, comme ce fut le cas dans l'arrêt
Lavallée (lisez l'ensemble de la décision ici)
http://scc.lexum.org/en/1990/1990scr1-852/1990scr1-852.html
Cet arrêt fut d'ailleurs acceuilli avec grande joie par les groupements féministes.
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Il m'a traité de salope! |
Cette phrase du jugement est très révélatrice de la nature hautement équivoque du SFB: "il est difficile pour une personne non professionelle (lay person) de comprendre le syndrome de la femme battue." Effectivement, il m'est très difficile de comprendre comment on puisse donner aux maitres d'une science basée sur des opinions invérifiables le pouvoir d'altérer si profondément le concept de légitime défense qui stipulait pourtant clairement (avant la poussée féministe) qu'il ne puisse exister aucun autre moyen de se soustraire à l'agression. Angélique Lavallée, qui était effectivement victime de violence mineure (ecchymoses, oeil au beurre noir), n'avait qu'à ramasser ses affaires et partir. Rien ne la retenait. Il existait clairemement d'autres moyens de se soustraire aux aggressions de son conjoint- elle aura préférée lui mettre une balle dans la tête alors qu'il avait le dos tourné et qu'il n'était pas armé.
Et nous avons préféré l'exonérer completement de ce meurtre et, ainsi, désacraliser plus avant la vie afin de ne pas rendre une femme responsable de ses actes.
Je ne sais pas pour vous mais moi, dès que ma blonde devient violente, me flanque un coup de poing sur la gueule parceque je suis en retard de 10 minutes ou tente de m'écraser sa cigarette dans l'oeil quand elle est frue (cas vécu) je ne ramasse pas un fusil pour la flinguer- je ramasse mes cliques et mes claques et JE LA LAISSE!
C'est là un comportement normal. Tous les animaux fuient le danger... excepté la femme humaine, apparement. Et on lui pardonne le meurtre parce qu'elle n'a pas le cran d'assumer sa fuite. Plus simple de la laisser tuer (de désacraliser la vie humaine) que de lui demander d'être responsable de sa qualité de vie!
La théorie du SFB, malgré toute sa mollesse et son invérifiabilité, n'est pas en soi une hérésie rationelle pure et dure. Il est
concevable, en effet, que dans certaines circonstances
extrêmes le meurtre apparaisse comme la seule issue possible pour se dégager d'une situation généralement violente sans que la violence soit immédiate et perceptible. Nos cours de loi, par souci de justice, devraient effectivement garder cette possibilité ouverte mais elles devraient aussi s'assurer qu'un large éventails de preuves indiscutables et pertinentes viennent étayer cette défense, ce qui rendrait la chose
rarrisime.
Normaliser le SFB; lui oter son caractère extreme et l'offrir comme défense accessible à quiconque aura mangée une claque sur la gueule durant sa vie n'est rien de moins qu'une désacralisation systémique de la vie masculine. Or voici les paroles prononcées lors d'un jugement (R. vs Malott) par la Juge en Chef de la Cour Suprême du Canada, Berveley McLachlin, et une autre juge: "
Ne soyons pas trop restrictif dans l'identification de candidates (au SFB), Ce ne sont pas que des femmes sans recours, dépendantes et passives. Elles sont aussi fortes, indépendantes, sures d'elles et professionelles. Mais il serait imprudent de laisser aux hommes le loisir de plaider le SHB"
Traduction: le SFB ne doit pas simplement s'appliquer aux cas de femmes psychologiquement faibles ou dépendantes prises dans des circonstances exceptionelles mais à toutes les femmes, en tout temps. Mais ne donnons pas accès à cette défense aux hommes.
Normalisation du meurtre; banalisation des critères et des circonstance. Désacralisation massive de la vie masculine.
Et le pire reste à venir.
AUDI ALTERAM PARTEM (hear the other side- écoutez l'autre version. Principe de Justice Fondamentale depuis la Rome Antique)
Les morts ne parlent pas. C'est la leur moindre défaut ainsi que leur plus grande qualité quand on ne veut payer le prix de leur meurtre.
Teresa Pohchoo Craig, d'Ottawa, Ontario, aura clairement illustré ce fait . Nous n'entendrons jamais la version des faits de Jack, tué de multiples coups de couteaux tandis qu'il dormait. Selon les aveux même de son assassin, Jack n'a jamais abusé d'elle physiquement. Il n'a jamais frappé Térésa, ni giflé ou commis la moindre sévice physique a son endroit. Et pourtant-il méritait la mort parcequ'il lui manquait de respect "verbalement".
La désacralisation de la vie prend içi un double pas vers le bas alors que le damné SFB s'auréole d'un nouveau concept : non seulement la "victime"
n'a plus besoin de craindre pour sa vie, d'être en danger ou même d'avoir été battue (comme le requiert pourtant le syndrome!!!!) pour se voir exonérée de ce qui saute aux yeux comme étant un meurtre froidement prémédité mais la meurtriere n'est même plus tenue de
prouver quoi que ce soit- sa parole suffit. Quelques supposées insultes verbales (you bitch!) suffisent a effacer 23 ans de pénitencier de sa sentence sans que la version de Jack ne soit jamais entendue!!!!
Le SFB devient alors le
Syndrome de la Femme Non Battue et la vie ne Jack devient l.équivalent d'une automobile volée, une fraude mineure, une entrée par effraction: 2 ans de penitencier pour la coupable.
Il est important de noter que 25 représentantes de LEAF - women's
Legal and Education Action Fund- un organisme radicale de militantes féministes- pleurèrent de joie lorsque le verdict fut rendue, certaines insistant même que Térésa aurait due être complètement exonérée.
Elle tue froidement un homme durant son sommeil de multiples coups de couteau parce qu'il était irrespectueux
verbalement et ces féministes applaudissent la chose!?!
Le seul élément positif que je puisse ajouter à ce constat déplorable est le le gouvernement Harper à couper toutes ses subventions à LEAF. Si ces femmes souhaitent militer pour plus de désacralisation du vivant, elles devront le faire
on their own fucking dime! N'empêche que le mal est fait. Le SFB (SFNB!) est devenu l'excuse par excellence pour exonérer les meurtrières et ce cancer s'étend maintenant au-delà du meurtre et s'applique à n'importe quel crime commis par une femme. Déjà, plusieurs cas d'assauts (dont certains contre des policiers) et deux cas de fraude sont passés sous le rouleau compresseur de la pauvre femme qui n'est pas traitée avec le plus absolu respect.
Talk about your slippery slope!
Peut-être devrions-nous renommer tout ca
Le Syndrome de Cléopatre...?
Je suis reine. Ce que je dis est Loi. Je SUIS la loi! Obéissez à ma voix!|
LE DÉBUT DE LA FIN
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Nos enfants ne sont pas notre propriété! |
Elizabeth Cady Stanton- 1815-1902
"When we consider that women are treated as property, it is degrading to women that we should Treat our children as property to be disposed of as we see fit." Letter to Julia Ward Howe, October 16, 1873, recorded in Howe's diary at Harvard University Library
Les féministes n'ont pas toujours étées pour l'avortement. Au début elles étaient contre, et les arguments qu'elles utilisaient ne relevaient pas du religieux mais de la logique humaniste. L'argument que soulevait la grand-mère du féminisme nord-américain dans sa lettre à Julia Ward n'était pas très étoffé mais son point central semble clair :
si je ne veux pas MOI être traitée comme un objet, une possession, comment puis-je demander le droit de traiter ma progéniture comme tel?
Flash forward aux années '60. Le discours a complètement changé. Les femmes, qui se réclament pourtant de la la même tradition humaniste ayant poussé Elizabeth Cady Stanton à se battre pour l'émancipation des Noirs et, ensuite, des femmes,
réclament désormais le droit de tuer la l'être humain dans leur ventre comme un droit fondamental!!!
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Ceci n'est pas un être humain |
En tant qu'humaniste, je me dois d'indiquer que le début de la fin- le début de la désacralisation massive du vivant- commence içi, avec cette notion féministe (et hérétique aux humanistes de bonne foi)
que le droit de tuer est un droit fondamental.
Il n'est donc pas très surprenant qu'après avoir lobbyé le droit de tuer l'innocence qui grandissait en elles, les femmes se soient mises à lobbyer pour le droit de tuer tout ce qui bouge ou, tout au moins, pour ne pas avoir à payer le prix ultime lorsqu'elles le font.
Le fémisnisme aura certainement permit un rétablissement de certains déséquilibres sociaux- travail égal, salaire égal, accès indépendant au crédit, ouverture des opportunités professionnelles, accès libre à l'éducation supérieure, liberté sexuelle, non-conformisme aux dikats de l'Église, émancipation de la personne- bref, le féminisme aura adressé une multitude de problèmes et nous devons, en tant qu'humanistes, célébrer toutes ces réformes car elles permettent à un membre de la race humaine d'atteindre des niveaux de liberté et d'émancipation jusqu'alors hors de portée.
La désacralisation du vivant, cependant, ne fait pas parti de ce que nous devons célébrer du mouvement féministe. Bien au contraire. La vie humaine n'a jamais si peu value que depuis l'émancipation féminine. Elles qui ne cessent de se présenter au monde comme de permanentes victimes multiplient cependant les "droits", les "syndromes" et les discours justificateurs afin de commettre le crime le plus odieux qui soit- la destruction du peu de temps dont l'humain hérite à son apparation dans l'univers- et n'y regardent pas deux fois avant de pervertir les principes de justice les plus fondamentaux afin d'arriver à leurs fins.
L'idée même que tuer pour s'affranchir constitue un "droit fondamental" est une hérésie féministe qui aurait du nous mettre la puce à l'oreille quant au cheminent inévitable qu'une telle facon de penser suivrait au fil des ans et l'impact qu'elle aurait sur nos sociétés.
Aujourd'hui, nous le constatons pleinement: la vie n'est sacrée que lorsque les hommes la détruisent. Autrement, c'est un droit, une pratique
justifiable.
Si l'être humain moderne se cherche encore une raison d'être anti-féministe, la désacralisation du vivant devrait figurer en haut de la liste.