jeudi 14 avril 2011

Bitch BBQ- la nouvelle defense en cour pour les hommes qui tuent leur femme?

Le 8  décembre 2008, en Australie, Rajini Narayan enduit de pétrole le pénis de son mari pendant son sommeil et l`immole par le feu car elle le suspecte d'avoir une maitresse. Satish meurt de ses plaies, brulé au troisième degré sur 75% de la surface de son corps. 
  D`abord accusée de meurtre prémédité, on réduit immédiatement les chefs d'accusations a manslaughter (homicide involontaire) car l`accusée avoue devant la cour qu`elle n`a jamais cherchée à le tuer mais simplement "A lui laissé une marque sur le pénis afin qu`il ne me quitte pas- à le purifier" (traduction libre). Elle déclare aussi qu`elle l`aimait éperduement, que c`était son idole et son héro mais qu`elle avait "perdue le controle" lorsque son mari la traita  de "fat, dumb bitch" lorsqu`elle le confronta avec ses craintes.


Rajini Narayan- meurtrière
  Au cours du procès (O, grande surprise) l' accusée allégua que son mari la gifflait parfois et que durant les 20 années de leur union, elle dûe aller à l`hôpital une fois, croyant avoir des cotes cassées suite aux abus de son mari. AUCUN RAPPORT DE POLICE ne supporte ces allégations. AUCUN TÉMOIN NE VÉRIFIE la chose.
 Répétons-le pour que celà soit bien clair aux yeux de tous:  l`accusée elle-même insiste qu`elle n`avait pas l'intention de le tuer; qu`elle ne cherchait pas à fuir une relation violente ou quoi que ce soit du genre. Elle voulait le purifier par le feu, l`empecher de la quitter.

  Dans ces circonstances, elle est initialement comdamnée a 6 ans de réclusion pour homicide involontaire.
  Eh bien non! Ce 14 avril 2011, La cour d'appel  vient de renverser cette décision et la libère, moyennant un bond de 1000$ pour bonne conduite (qu; elle récupèra une fois la sentence suspendue terminée).
  Dans son jugement qui remet une meurtrière en liberté, le juge John Sulan  indique que l; accusée à déjà beaucoup souffert (sic!) "Elle a perdu un mari qu`elle adorait (!!!!), tout son support financier ainsi que son statut dans la communauté- en plus d`avoir subie 20 années d`abus" (NdM- nullement démontré en cour- la parole de la meutrière constitue le seul  témoignage à  cet effet.)
 

Sithish aura payé de sa vie un insulte à sa femme!

La victime, quant à lui, n`a eu droit à aucune forme de justice identifiable pour le crime ultime commis contre lui. De simples ouie-dires émis par la meutrière elle-même ont suffit à faire plier la cour et à libérer son assassin. En Australie, semble t-il, une insulte lancée à sa compagne qui l`accuse d`adultère (sans preuve) constitue une offense assez terrible pour justifier une immolation par le feu.  Bien évidemment, la majorité de la population australienne (67%) s`est indignée d`un aussi écoeurant traitement de faveur envers une femme jalouse mais comme les cours de loi n`ont rien à cirer de l`opinion publique (ou du simple bon sens, semble t-il) la jurisprudence est maintenant bien établie: un mari qui insulte sa femme mérite de mourir!

Ce qu`il y a de très intéressant dans ce cas n`est pas tant l`aisance incroyable avec laquelle les juges de nos sociétés ultra-féministées acceptent le gospel de l`abus domestique sans l`ombre d`une preuve (ça, on commence à y être habitué) mais bien le fait que l`accusée elle-même n`a JAMAIS prétendue être prise dans une prison psychologique dont la seule issue viable était le meurtre de son abusfif époux. De son propre aveu, elle voulait le mutiler pour qu`il ne la quitte pas- lui laisser une marque sur le pénis qui le rendrait (on suppose) rébarbatif aux autres femmes! Il y a loin de la coupe aux lèvres, admettons!
Nous nous retrouvons donc maintenant face au fait suivant: les femmes n`ont plus même besoin de clâmer la prison psychologique: une giffle ou une insulte est maintenant le sine qua non de leur non responsabilité.
Est-ce là le chemin que veut vraiment prendre le droit moderne? Qùe le moindre élément négatif identifiable dans la vie d`une femme  suffise à les absoudre de leur responsabilité civique et criminelle? De transformer quelqu`abus (réel ou imaginaire) en laissez-passer à tous les comportements violents?
Si tel est le cas,combien de temps avant que les hommes se saississent de cette défense et clâment l`irresponsabilité du meurtre de leur conjointe pour cause d`abus psychologiques et physiques ?   "C`était une salope finie votre honneur. Tous les jours elle me dénigrait, me harcelait psychologiquement et émotivement; pas une semaine ne se passait sans une giffle. Jamais rien de ce que je faisais n`était à la hauteur- so I snapped and BBQed the fucking bitch!" Que dirons nos groupements de femmes alors,eh?

Elle m`a traité de salaud et de porc, votre honneur!


4 commentaires:

  1. Ça me rappelle ce cas d'une femme acquittée en Grande-Bretagne pour le meurtre de son mari au motif qu'elle était menstruée au moment du délit. Imaginez un homme acquitté d'infanticide sur sa conjointe parce qu'il vit une andropause. Absurde !

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  2. Eh bien la Grande-Bretagne sévit de nouveau. Jennifer Parkinson, 65 ans, vient d`être acquittée du meurtre de son mari après pourtant avoir admise lui avoir planté un couteau par trois fois dans le corps, lui déchirant poumon et aorte suite à une prise de bec à propos d`argent.
    Elle indique "n`avoir jamais eue l`intention de le blesser" lorsqu`elle leva le couteau contre lui. Que doit-on penser- que son mari s`est rué lui-même par trois fois sur la lame?
    La dame admet qu`elle est coupable "d`homicide involontaire" ce qui, en termes clairs, signifie que la mort de cet homme est ACCIDENTELLE! Qu`y a t-il d`"accidentel" à enfoncer trois fois une lame de couteau dans un corps humain??? Comment un jury peut-il même accepter de *concevoir* l`innocenter de ce meurtre non-prémédité me dépasse complètement.
    La seule explication possible est celle qui carbure mon antiféminisme: une empathie hystérique envers la femme et un mépris mur-a-mur pour le fait masculin.

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  3. Rien à ajouter, 100 % d'accord. Je corrige mon erreur de mon premier commentaire "infanticide" au lieu d'homicide entre conjoint". Au fait, s'agirait-il d'un lapsus ? Il semble que la Justice occidentale considère les femmes comme de grands enfants auxquels seul une bonne semonce suffit pour les punir. Toujours bien documenté sur des faits divers inédits, votre blog. Votre spécialité, on dirait. Bravo.

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  4. C'est d'un pathétique sans nom ... un criminel reste un criminel qu'il soit homme, femme, noir, rouge, vieux, handicapé ...

    Comme quoi y a pas de justice sur terre :(

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