vendredi 15 avril 2011

Dernieres nouvelles- Vincent Damphousse accusé de violence conjugale

http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/archives/2011/04/20110414-153546.html

Ce 30 mars 2011, l' ancienne star du Canadien de Montréal à été arrêté puis relâché sur promesse de comparaitre pour 6 chefs d`accusations d`assaut sur sa conjointe Allana Handerson. Celle-ci allègue que Damphousse la bat depuis 2008.

  Notons içi certains facteurs qui ne surprendront personne.
 1- Ces accusations ne sortent qu`aujourd`hui alors que le couple est en instance de divorce.
 2- Radio-Canada, fidèle à son agenda pro-femme et anti-homme, ne mentionna nullement que ces accusations contre Vincent Damphousse tombent APRÈS qu`il ait lui-même contacté les forces de l' ordre et déposé plainte pour assaut contre sa femme ni même que ces accusations contre Allana Handerson existent. Il faudra aller vers d`autres sources d`informations pour avoir tous les faits pertinents à cette affaire.
 3- Contrairement à son mari qui du passer 2 jours en prison, Allana Handerson ne fut jamais incommodée par la police malgré les accusations déposées contre elle.

  Il ne fait aucun doute à mes yeux que 1) les allégations de madame qui tombent trois ans après coup ne sont évidemment qu`une tactique maintenant devenue classique dans une procédure de divorce impliquant deux enfants en bas âge ($$$$) et que 2) si il y a eu violence conjugale, elle était à l`image de la grande majorité de celles-çi, à savoir, symétriques. Madame saute sa coche, se permet de gifler son mari, celui-çi réplique, fin de l`histoire.
Le couple Damphousse lors de jours plus heureux
    PRÉVISIONS:  Allana aura la garde complète des enfants, la maison principale, le véhicule principal, un pourcentage majoritaire du patrimoine familiale (une fois tout calculé), une pension pour ses enfants et une autre pour elle-même. Vincent, quant à lui, n`aura droit qu`à des visites épisodiques malgré le fait que les charges pesant contre lui seront abandonnées, fautes de preuves (nous devons içi assumer que sa notoriété et ses ressources financières seront suffisantes à imposer un modicum de rectitude judiciaire dans cette affaire- ce qui est loin d`être le cas pour le commun des mortels). Vincent connaitra un futur bien meilleur que la plupart des pères traversant pareille situation puisque, justement, sa renommé et ses contacts lui permettront de retrouver une certaine santé financière qui le tiendront loin du 2 pièces et demi ou aboutissent trop souvent les hommes ayant traversés le broyeur légal.

jeudi 14 avril 2011

Bitch BBQ- la nouvelle defense en cour pour les hommes qui tuent leur femme?

Le 8  décembre 2008, en Australie, Rajini Narayan enduit de pétrole le pénis de son mari pendant son sommeil et l`immole par le feu car elle le suspecte d'avoir une maitresse. Satish meurt de ses plaies, brulé au troisième degré sur 75% de la surface de son corps. 
  D`abord accusée de meurtre prémédité, on réduit immédiatement les chefs d'accusations a manslaughter (homicide involontaire) car l`accusée avoue devant la cour qu`elle n`a jamais cherchée à le tuer mais simplement "A lui laissé une marque sur le pénis afin qu`il ne me quitte pas- à le purifier" (traduction libre). Elle déclare aussi qu`elle l`aimait éperduement, que c`était son idole et son héro mais qu`elle avait "perdue le controle" lorsque son mari la traita  de "fat, dumb bitch" lorsqu`elle le confronta avec ses craintes.


Rajini Narayan- meurtrière
  Au cours du procès (O, grande surprise) l' accusée allégua que son mari la gifflait parfois et que durant les 20 années de leur union, elle dûe aller à l`hôpital une fois, croyant avoir des cotes cassées suite aux abus de son mari. AUCUN RAPPORT DE POLICE ne supporte ces allégations. AUCUN TÉMOIN NE VÉRIFIE la chose.
 Répétons-le pour que celà soit bien clair aux yeux de tous:  l`accusée elle-même insiste qu`elle n`avait pas l'intention de le tuer; qu`elle ne cherchait pas à fuir une relation violente ou quoi que ce soit du genre. Elle voulait le purifier par le feu, l`empecher de la quitter.

  Dans ces circonstances, elle est initialement comdamnée a 6 ans de réclusion pour homicide involontaire.
  Eh bien non! Ce 14 avril 2011, La cour d'appel  vient de renverser cette décision et la libère, moyennant un bond de 1000$ pour bonne conduite (qu; elle récupèra une fois la sentence suspendue terminée).
  Dans son jugement qui remet une meurtrière en liberté, le juge John Sulan  indique que l; accusée à déjà beaucoup souffert (sic!) "Elle a perdu un mari qu`elle adorait (!!!!), tout son support financier ainsi que son statut dans la communauté- en plus d`avoir subie 20 années d`abus" (NdM- nullement démontré en cour- la parole de la meutrière constitue le seul  témoignage à  cet effet.)
 

Sithish aura payé de sa vie un insulte à sa femme!

La victime, quant à lui, n`a eu droit à aucune forme de justice identifiable pour le crime ultime commis contre lui. De simples ouie-dires émis par la meutrière elle-même ont suffit à faire plier la cour et à libérer son assassin. En Australie, semble t-il, une insulte lancée à sa compagne qui l`accuse d`adultère (sans preuve) constitue une offense assez terrible pour justifier une immolation par le feu.  Bien évidemment, la majorité de la population australienne (67%) s`est indignée d`un aussi écoeurant traitement de faveur envers une femme jalouse mais comme les cours de loi n`ont rien à cirer de l`opinion publique (ou du simple bon sens, semble t-il) la jurisprudence est maintenant bien établie: un mari qui insulte sa femme mérite de mourir!

Ce qu`il y a de très intéressant dans ce cas n`est pas tant l`aisance incroyable avec laquelle les juges de nos sociétés ultra-féministées acceptent le gospel de l`abus domestique sans l`ombre d`une preuve (ça, on commence à y être habitué) mais bien le fait que l`accusée elle-même n`a JAMAIS prétendue être prise dans une prison psychologique dont la seule issue viable était le meurtre de son abusfif époux. De son propre aveu, elle voulait le mutiler pour qu`il ne la quitte pas- lui laisser une marque sur le pénis qui le rendrait (on suppose) rébarbatif aux autres femmes! Il y a loin de la coupe aux lèvres, admettons!
Nous nous retrouvons donc maintenant face au fait suivant: les femmes n`ont plus même besoin de clâmer la prison psychologique: une giffle ou une insulte est maintenant le sine qua non de leur non responsabilité.
Est-ce là le chemin que veut vraiment prendre le droit moderne? Qùe le moindre élément négatif identifiable dans la vie d`une femme  suffise à les absoudre de leur responsabilité civique et criminelle? De transformer quelqu`abus (réel ou imaginaire) en laissez-passer à tous les comportements violents?
Si tel est le cas,combien de temps avant que les hommes se saississent de cette défense et clâment l`irresponsabilité du meurtre de leur conjointe pour cause d`abus psychologiques et physiques ?   "C`était une salope finie votre honneur. Tous les jours elle me dénigrait, me harcelait psychologiquement et émotivement; pas une semaine ne se passait sans une giffle. Jamais rien de ce que je faisais n`était à la hauteur- so I snapped and BBQed the fucking bitch!" Que dirons nos groupements de femmes alors,eh?

Elle m`a traité de salaud et de porc, votre honneur!


dimanche 3 avril 2011

Texte anti masculisme et réplique

Des hommes contre le féminisme

par Barbara Legault
Le masculinisme est une forme spécifique d’antiféminisme qui prétend que les problèmes des hommes (le décrochage et l’échec scolaires des garçons, le suicide chez les hommes et la « perte d’identité masculine ») sont causés par la « domination des femmes » et par le féminisme.
 Il se fonde sur une caricature du féminisme qu’il réduit à une logique de guerre entre les sexes [1].

 Malthus: Mauvais départ! Le masculisme, à sa base, se réclame de la même école de pensée égalitaire que le féminisme, à savoir, que tous les êtres humains devraient être égaux devant la loi. L'accent, cette fois, est mis sur l'inégalité affectant les hommes (absence de Droit au Choix, non-existence de la garde partagée automatique, pensions alimentaires à vie vers des femmes qui refusent d'être indépendantes, sanctions pénales disparates pour crimes similaires, présomption d'innoncence baffouée, arrestations sur simples oui-dires, double standards sur les critères de "légitimes défenses" en cas de meurtre, absences de soutient aux pères/familles/hommes victimes de violence domestique, quotas d'embauches discriminatoires, et j'en passe!) Dans certains cas- comme dans celui des pensions à vie- le masculiste s'allie aux doctrines féministes d'indépendance financières pour les femmes en demandant à ce que les femmes se prennent en charge et assument elles-mêmes leur propre survie- qu'elles cessent d'être des créatures dépendantes, incapables de pourvoir pour elles-mêmes!

Barbara: Le discours masculiniste utilise « les déboires de certains hommes (isolement, suicide) ou leurs propres histoires (séparation, accusation de violence conjugale) pour affirmer que les hommes sont discriminés et victimes du féminisme, et militer pour un renforcement des privilèges masculins. » [2] Prétendant que l’égalité entre les hommes et les femmes est atteinte, les masculinistes affirment que le féminisme discrimine les hommes, notamment en ne reconnaissant pas la différence naturelle et innée entre les sexes, façon détournée de renvoyer les femmes aux cuisines et de garder le contrôle.

 Malthus: Un example de différence naturelle entre les sexes dont les masculistes discutent abondemment est le besoin de bouger des garcons, que l'école reconnait peu (on préfère et de loin les droguer au Ritalin). Les garcons sont très tactiles et aiment interragir physiquement, que ce soit entre eux ou avec les sujets qu'ils étudient mais l'école est beaucoup plus plus appropriée aux réalités des filles, plus enclines à demeurer assises et immobiles et à écouter pendant de longues périodes de temps. En quoi celà renvoit-il les femmes aux cuisines et procure t-il plus de contrôle aux hommes? On reconnait bien içi les vieilles tactiques pseudo-intellectuelles des féministes pour s'attirer de la compassion tout en démonisant l'opposition.

Barbara: Ils s’attaquent avec véhémence – fausses statistiques à l’appui – aux subventions accordées aux groupes de femmes, particulièrement les groupes militant contre la violence envers les femmes.

Malthus: Notons l'absence de référence à cette assertion sur les fausses statistiques et rappellons que les féministes québecoises ont été prises la main dans le sac à s'inventert de toutes pièces la statistique des 300,000 femmes battues au Québec afin de faire grimper leurs subventions. (Lire l'ouvrage collectif  300,000 femmes battues, Y avez-vous cru? Éditions café-crème)

Barbara: Les maisons d’hébergement pour femmes violentées sont directement visées, car selon les masculinistes, « le discours féministe sur la violence est irrationnel et sans fondement. » [3]

Malthus: Erreur logique fondamentale: l'opinion d'un homme (Roch Coté) ne représentera jamais l'opinion d'un groupe idéologique (masculistes)

 Barbara: Les masculinistes mettent de l’avant de faux concepts comme la symétrie de la violence, qui voudrait qu’il y ait autant d’hommes violents que de femmes violentes. Yves Pageau, un militant masculiniste, avance que « la femme dans son statut de victime nourrit la violence. » [4] Yvon Dallaire, autre porte-étendard des droits des hommes brimés, affirme que « bardasser, […] voire frapper sa partenaire constituent des moyens par lesquels [l’homme] exprime sa frustration. » [5] Ce dernier va jusqu’à dire, à propos de la violence conjugale, qu’« il nous faut une approche sans coupable qui responsabilise les deux protagonistes » [6]… Pourtant, selon Statistique Canada, dans 9 cas sur 10, la violence conjugale est le fait d’un homme.

Malthus: Notons encore une fois l'absence de citation pour les statistiques de violence conjugale. Si nous les acceptons tout de même, ne serait-ce que pour le bénéfice de la conversation,  c'est qu'il s'agirait des condamnations pour violence conjugale, ce qui ne surprendrait personne car le corps policier n'a pas le mandat d'arrêter et d'accuser les femmes violentes et ce, même lorsque cette violence se produit sous leurs yeux!
  Pour ce qui est des ''faux concepts'' sur la symétrie de la violence conjugale , le lie deux études sérieuses qui le clame haut et fort ainsi qu'un article très intéressant d'Elizabeth Badinter- la féministe déviante.
http://pb.rcpsych.org/cgi/content/long/35/1/33
http://ajph.aphapublications.org/cgi/reprint/97/5/941.pdf
http://www.lexpress.presse.fr/info/societe/dossier/violenceconju/dossier.asp?ida=433633

Une mouvance de droite…

Le masculinisme est en fait une mouvance de droite, réactionnaire et conservatrice qui s’oppose aux changements sociaux portés par les luttes et l’analyse du mouvement féministe.
Il promeut une vision essentialiste, traditionaliste et stéréotypée des rapports sociaux de sexes et de la famille : la femme au foyer, faible, douce, émotive, chargée du soin aux personnes ; l’homme pourvoyeur, fort, protecteur et viril.

Malthus:  Madame confond içi la droite conservatrice religieuse qui, depuis l`époque des suffragettes, résiste aux changements sociaux pronés par le féminisme et le mouvement masculiste, relativement nouveau. Mis à part quelques extrémistes antiféministes qui remettent en cause jusqu'au droit de vote féminin (tous les mouvements ont des extrèmes- on y peut rien) la très grande majorité des masculistes - et même des antiféministes comme moi- n'ont pas le moindre intérêt pour un retour aux anciennes valeurs et roles. Sélectionner ces rares extrémistes pour représenter toute une pensée est intellectuellement malhonnête.

Barbara: Le masculinisme n’est pas un mouvement, contrairement au mouvement féministe qui, fondé sur l’oppression structurelle des femmes par le patriarcat et organisé en un vaste réseau de groupes à travers le monde, possède une riche et forte histoire, une diversité de théories et de concepts spécifiques, qui lutte pour des changements sociaux progressistes visant la fin des oppressions et des inégalités systémiques en mettant de l’avant des revendications claires.

Malthus: Le masculisme est fondé sur l'oppression structurelle des hommes par un matriarcat organisée en un vaste réseau de groupes a travers le monde qui, fort de multiples théories souvent fantaisistes et partiales, luttes pour des changements progressistes qui ne les favorisent qu'elles. Les revendications masculistes sont claires et la théorie sur laquelles elles son ancrées relève d'un humanisme éprouvé: les mêmes droits et les mêmes traitement pour tous.

Barbara: Le masculinisme est plutôt un discours, souvent démagogique, porté par une poignée d’organisations qui, par certaines actions d’éclat et une analyse préconisant le maintien des privilèges et du pouvoir des hommes, trouve un écho disproportionné dans les médias de même que sur les sièges des parlements et chez certains professeurs d’université.

Malthus: Les média parlent peu, ou pas du tout, du masculisme, excepté pour l'insulter ou lui rire ou nez. Hormis quelques petits joueurs (canal V, stations de radio de région, etc...) qui accepteront de nous donner du temps d'antenne à l`occasion, les grands pourvoyeurs d'information restent muets et continuent de supporter et de promouvoir le fait féministe.
  Quant au ''maintient des privilèges et du pouvoir des hommes'' si il est vrai que les masculistes veulent faire cesser l'érosion du pouvoir ( du droit) masculin, je mets madame Legault au défi de démontrer par des faits et non un discours vieillot que les masculistes cherchent à se pourvoir de privilèges quelconques. C'est en fait plutôt l'inverse (des maisons subventionnées pour femmes seulement; un droit au choix pour femmes seulement; un ministère juste pour elles; des subventions aux études juste pour elles; de l'équité salariale ne les visant qu'elles, des pensions alimentaires pour elles, etc...) C'est à croire que mme Legault se regarde dans un miroir lorsqu`elle nous décrit!

 Barbara:La première stratégie des masculinistes est de propager à tout crin un discours antiféministe qui nous apparaît assez bien représenté par ces quelques citations : « Les idéologues du féminisme ont bel et bien “récupéré” la tuerie de la Polytechnique à leur profit [7] » ; « La commémoration des événements de la Polytechnique le 6 décembre constitue l’exemple type de […] la fraude intellectuelle, d’un groupe de féministes intégristes qui récupèrent, pour la cause, un événement sans signification. » [8] Le discours masculiniste n’est pas une analyse, mais bien un « discours » haineux.
 
Malthus: Du fait que mme Legault ne trouve rien d'autre que des citations touchant la Polytechnique pour  '' assez bien représenter''  le discours masculiste  prouve qu` elle n`en connait guère la teneur en plus de donner beaucoup de crédibilité aux  propos qu'elle dénie. L'évènement isolé - jamais répété- de la Polytechnique  démontre bien que la violence envers les féministes n`est pas une tendence chez les masculistes. Si les idéologues cessaient de s`approprier cette tragédie et acceptaient de débattre des doleances masculines réelles, peut-être alors cesserions-nous de parler de ''récupération''.

Intimidation, menaces et poursuites judiciaires

Au Québec, le masculinisme s’incarne dans les propos et les actions de quelques groupes : Fathers for Justice, Content d’être un gars, L’Après-rupture et le Mouvement Égalitariste. Ces groupes utilisent diverses tactiques, dont certaines, connues du public, pourraient être qualifiées de soft : lobbying, participation aux commissions parlementaires et aux instances officielles, inondation de sites web et de blogues de textes antiféministes. Ils mènent également leur croisade antiféministe par le truchement d’émissaires investis d’une certaine légitimité : psychologues, politiciens, travailleurs sociaux, professeurs d’université, avocats, figures religieuses, etc., et profitent de cette prétendue crédibilité pour investir les émissions de télé et jouer aux experts dans des émissions dites d’information.
 
Malthus: Content d'ètre un gars n'est pas un groupe mais un blog, Celà dit, il est intéressant de noter que mme Legault multiplie les efforts pour laisser planer le doute sur la légitimité des intervenants masculistes ou des émissions qui leur donnent voix. Son modus operandi semble être: ils sont incompétents puisqu`ils parlent de masculisme. Notons aussi les efforts qu'elle déploie pour dépeindre le masculisme et/ou l'antiféminisme comme une mouvance uniquement masculine alors quèn réalité, de  nombreuses femmes, ou regroupements féminins, religieux et laics voire même féministes, supportent le masculisme et/ou antiféminisme avec engouement. On pense entre autre à l'ANCQ (Association des Nouvelles Conjointes du Québec- laic voire féministe) présidé par une femme; à LAF (Ladies Against Feminism), de penchant Chrétien, de WAF (Women Against Feminism) , Real Women of Canada, etc.... Au niveau individuel, pensons à la sénatrice canadienne Ann Coulson; la journaliste Barbary Key du national post (canada), d'Elizabeth Badinter féministe francaise auteure de Fausse Route; Christina Hoff-Sommers (professeure de philosophie américaine)- pour ne nommer que celles-çi.
   Loin d`être bébêtement ''haineux' masculin et réactionnaire, les analyses et opinions masculistes sont très souvent doctes, pleinement étayées de faits indiscutables et unisexes- réalité que se garde bien de mentionner mme Legault. Il est plus simple de nous traiter de démagogues.  

Barbara: Les masculinistes utilisent également des tactiques douteuses, allant des poursuites judiciaires à l’intimidation et au harcèlement : entrée par effraction dans les locaux de la Maison Parent-Roback en bousculant l’une de ses travailleuses ; tentative d’intrusion et de sabotage lors d’événements féministes [9] ; publication sur des sites web de photos et d’avis de recherche de féministes et d’hommes proféministes ; sans compter des menaces de mort adressées à des figures emblématiques du mouvement féministe [10]. Fathers for justice a récemment déposé une demande d’enquête à la Commission des droits de la personne du Québec portant sur trois féministes et proféministes, ainsi que deux groupes communautaires : le Centre des femmes d’Ici et d’ailleurs et le Centre Lajeunesse, qui ont organisé ou été hôtes d’ateliers ou d’événements féministes. Ces militantes et ces deux groupes risquent ainsi de se retrouver avec une poursuite judiciaire sur les bras, pour le seul fait d’être ouvertement féministes et d’avoir questionné et dénoncé le discours haineux et les agressions de divers groupes masculinistes.

 Malthus: Je doute fort qu'elles soient poursuivies pour le simple fait d`être ouvertement féministes. A ce titre, la FFQ, les CALACS, une grande partie du département des Sciences Humaines de l'UQAM, Lise Payette et Christine St-Pierre - tous ouvertement féministes- seraient aussi au banc des accusés. Je n'ai pas les détails de la poursuite mais, si je me fie aux habitudes intellectuelles que mme Legault démontre dans ce texte, il y a fort à parier qu`elle passe sous silence à dessein le contenu des ateliers et évènements féministes mis en cause içi  

La nécessaire riposte solidaire

Le Québec est l’un des lieux où le féminisme a réalisé les avancées les plus importantes et où les inégalités structurelles entre les femmes et les hommes se sont le plus amoindries [...]

Malthus: Pas du point de vue masculin. Les gains féminins vers l`égalité sont indéniables mais la perte de respect et de droit fondamentaux, voire l`exclusion totale de certains droits (Droit au Choix, notemment) des hommes ne cesse de s'aggrandir.

Barbara:  [...] même s’il nous reste encore beaucoup de luttes à mener, notamment contre la pauvreté et pour la sécurité économique, pour la fin des oppressions, contre les violences envers les femmes, pour l’équité salariale, pour l’égalité entre les femmes elles-mêmes, contre toutes les formes de discrimination…

Malthus:  Se doter de buts inatteignables - tel la disparition de la violence de la nature humaine ou une égalité financière parfaite entre tous- est le meilleur moyen de ne jamais avoir à crier victoire et cesser de militer pour plus d'avantages pour soi.

 Barbara: Les hommes autant que les femmes profitent des luttes menées par le mouvement féministe, car la déconstruction des rôles sociaux de sexe brise les vieux carcans qui enferment les femmes et les hommes dans des rôles contraignants et ouvre pour toutes un horizon de possibles afin de redéfinir librement nos rapports sociaux.

 Malthus: Ca sonne bien sur papier mais allez faire avaler celà aux professeurs masculins ou aux techniciens en garderies qui fuient le primaire et les contacts rapprochés avec les enfants par crainte de poursuites judiciaires malveillantes ou aux pères de familles traités comme de vulgaires vaches à lait- des pourvoyeurs au sens le plus classique et moyen-âgeux du terme. L'homme profite très peu des luttes menées par le mouvement féministe.  

Barbara: Il n’y a aucun mouvement social engendrant et soutenant des changements sociaux fondamentaux qui n’ait rencontré une forte opposition des forces conservatrices, défenderesses du statu quo dans l’attribution des pouvoirs, des richesses et des privilèges. Le mouvement féministe n’y fait pas exception et cette réalité du backlash masculiniste nous interpelle toutes. Il faut nous employer à repérer et à dénoncer les dangers du discours haineux porté par les masculinistes et nous solidariser avec les féministes qui subissent leurs attaques belliqueuses, au nom de l’égalité entre toutes.
 
Malthus: Attribution des pouvoirs, des richesses et des privilèges- mme Legault résume bien les buts réels du féminisme; buts qui ressemblent à s'y méprendre au discours tenu par les communistes et qui, pour ceux qui n'auraient pas remarqué, ne parle plus d'égalité devant la loi et d'égalité d'accès aux opportunités offertes par la société mais bien de redistribution de la richesse d'autrui. Doit-on se surprendre, ensuite, que les féministes québecoises s'affichent ouvertement comme anti-capitalistes (Sisyphe.org)?
  Se battre contre les féministes c'est se battre contre une idéologie marxiste ou le mérite personnelle est inexistant; ou la sueur, la richesse et la créativité des autres est récupérée par l'Étât pour être transférée dans les poches de fainéants et ou l'Étât doit sans cesse grossir et devenir plus envahissant afin de micro-manager chaque aspects de la société pour maintenir une équalité qui ne gratifie que les les geignards, les sangsues et les paresseux et punit les meilleurs éléments de la société.
  Cette approche sociale n'a pas fonctionné pour l`URSS- pourquoi diable croyons-nous que ca fonctionnera chez nous?
  Être masculiste, c`est se battre pour un traitement égal devant la loi.
  Être antiféministe, c`est s`opposer corps et âme au marxisme sous-jacent à la pensée féministe moderne qui cherche par tous les moyens à s'approprier une richesse, un pouvoir et des privilèges sans jamais les mériter.


Texte soumit par Barbara Legault
Militante féministe
[1] Pour les féministes, l’homme représente l’ennemi à abattre ou l’animal à dresser, Actes du 1er Congrès Paroles d’hommes, tenu à Montréal en 2004.
[2] « Ces hommes qui nous veulent du bien… », tiré du site du groupe montréalais Hommes contre le patriarcat, www.antipatriarcat.org/hcp.
[3] Roch Côté, Manifeste d’un salaud, Éditions du Portique, 1990, p. 76.
[4] Tiré du site web du groupe Content d’être un gars, www.garscontent.com.
[5] Yvon Dallaire, cité par Normand Brodeur, « Le discours des défenseurs des droits des hommes sur la violence conjugale : une analyse critique », Service social, vol. 50, 2003.
[6] Actes du 2e Congrès Paroles d’hommes, tenu à Montréal du 22 au 24 avril 2005.
[7] Roch Côté, Op. cit., p. 76. Rappelons que le 6 décembre 1989, Marc Lépine, armé d’un fusil de chasse, est entré à l’École Polytechnique de Montréal et a assassiné 14 femmes avant de se suicider en laissant derrière lui un message antiféministe.
[8] Tiré du site web du groupe pour pères séparés L’Après-rupture, www.lapresrupture.qc.ca.
[9] Le 6 avril 2006, quatre membres et sympathisants du groupe masculiniste Fathers for justice (F4J) ont tenté de s’introduire dans une soirée-spectacle féministe rassemblant plus d’une centaine de personnes. Cette « intervention » de F4J s’est soldée par l’arrivée de deux patrouilles de police, répondant à la plainte portée contre une féministe par Andy Srougi (l’homme qui avait escaladé le Pont Jacques-Cartier en septembre 2005 avec une grande banderole sur laquelle était inscrit « Papa t’aime ») pour voies de fait et incitation à la violence.
[10] Mentionnons par exemple le cas de Donald Doyle, reconnu coupable le 21 novembre 2005 de menaces de mort à l’endroit de 25 travailleuses de groupes de femmes et d’entreposage hors norme de deux carabines et de munitions à son domicile. La lettre envoyée à plusieurs féministes se concluait par cette phrase : « La réincarnation de Marc Lépine, je vais revenir et finir ce que j’ai commencé », suivie de la liste des noms de ses 26 victimes potentielles.