Des hommes contre le féminisme
par Barbara Legault
Le masculinisme est une forme spécifique d’antiféminisme qui prétend que les problèmes des hommes (le décrochage et l’échec scolaires des garçons, le suicide chez les hommes et la « perte d’identité masculine ») sont causés par la « domination des femmes » et par le féminisme.
Il se fonde sur une caricature du féminisme qu’il réduit à une logique de guerre entre les sexes [1].
Malthus: Mauvais départ! Le masculisme, à sa base, se réclame de la même école de pensée égalitaire que le féminisme, à savoir, que tous les êtres humains devraient être égaux devant la loi. L'accent, cette fois, est mis sur l'inégalité affectant les hommes (absence de Droit au Choix, non-existence de la garde partagée automatique, pensions alimentaires à vie vers des femmes qui refusent d'être indépendantes, sanctions pénales disparates pour crimes similaires, présomption d'innoncence baffouée, arrestations sur simples oui-dires, double standards sur les critères de "légitimes défenses" en cas de meurtre, absences de soutient aux pères/familles/hommes victimes de violence domestique, quotas d'embauches discriminatoires, et j'en passe!) Dans certains cas- comme dans celui des pensions à vie- le masculiste s'allie aux doctrines féministes d'indépendance financières pour les femmes en demandant à ce que les femmes se prennent en charge et assument elles-mêmes leur propre survie- qu'elles cessent d'être des créatures dépendantes, incapables de pourvoir pour elles-mêmes!
Barbara: Le discours masculiniste utilise « les déboires de certains hommes (isolement, suicide) ou leurs propres histoires (séparation, accusation de violence conjugale) pour affirmer que les hommes sont discriminés et victimes du féminisme, et militer pour un renforcement des privilèges masculins. » [2] Prétendant que l’égalité entre les hommes et les femmes est atteinte, les masculinistes affirment que le féminisme discrimine les hommes, notamment en ne reconnaissant pas la différence naturelle et innée entre les sexes, façon détournée de renvoyer les femmes aux cuisines et de garder le contrôle.
Malthus: Un example de différence naturelle entre les sexes dont les masculistes discutent abondemment est le besoin de bouger des garcons, que l'école reconnait peu (on préfère et de loin les droguer au Ritalin). Les garcons sont très tactiles et aiment interragir physiquement, que ce soit entre eux ou avec les sujets qu'ils étudient mais l'école est beaucoup plus plus appropriée aux réalités des filles, plus enclines à demeurer assises et immobiles et à écouter pendant de longues périodes de temps. En quoi celà renvoit-il les femmes aux cuisines et procure t-il plus de contrôle aux hommes? On reconnait bien içi les vieilles tactiques pseudo-intellectuelles des féministes pour s'attirer de la compassion tout en démonisant l'opposition.
Barbara: Ils s’attaquent avec véhémence – fausses statistiques à l’appui – aux subventions accordées aux groupes de femmes, particulièrement les groupes militant contre la violence envers les femmes.
Malthus: Notons l'absence de référence à cette assertion sur les fausses statistiques et rappellons que les féministes québecoises ont été prises la main dans le sac à s'inventert de toutes pièces la statistique des 300,000 femmes battues au Québec afin de faire grimper leurs subventions. (Lire l'ouvrage collectif 300,000 femmes battues, Y avez-vous cru? Éditions café-crème)
Barbara: Les maisons d’hébergement pour femmes violentées sont directement visées, car selon les masculinistes, « le discours féministe sur la violence est irrationnel et sans fondement. » [3]
Malthus: Erreur logique fondamentale: l'opinion d'un homme (Roch Coté) ne représentera jamais l'opinion d'un groupe idéologique (masculistes)
Barbara: Les masculinistes mettent de l’avant de faux concepts comme la symétrie de la violence, qui voudrait qu’il y ait autant d’hommes violents que de femmes violentes. Yves Pageau, un militant masculiniste, avance que « la femme dans son statut de victime nourrit la violence. » [4] Yvon Dallaire, autre porte-étendard des droits des hommes brimés, affirme que « bardasser, […] voire frapper sa partenaire constituent des moyens par lesquels [l’homme] exprime sa frustration. » [5] Ce dernier va jusqu’à dire, à propos de la violence conjugale, qu’« il nous faut une approche sans coupable qui responsabilise les deux protagonistes » [6]… Pourtant, selon Statistique Canada, dans 9 cas sur 10, la violence conjugale est le fait d’un homme.
Malthus: Notons encore une fois l'absence de citation pour les statistiques de violence conjugale. Si nous les acceptons tout de même, ne serait-ce que pour le bénéfice de la conversation, c'est qu'il s'agirait des condamnations pour violence conjugale, ce qui ne surprendrait personne car le corps policier n'a pas le mandat d'arrêter et d'accuser les femmes violentes et ce, même lorsque cette violence se produit sous leurs yeux!
Pour ce qui est des ''faux concepts'' sur la symétrie de la violence conjugale , le lie deux études sérieuses qui le clame haut et fort ainsi qu'un article très intéressant d'Elizabeth Badinter- la féministe déviante.
http://pb.rcpsych.org/cgi/content/long/35/1/33
http://ajph.aphapublications.org/cgi/reprint/97/5/941.pdf
http://www.lexpress.presse.fr/info/societe/dossier/violenceconju/dossier.asp?ida=433633
Une mouvance de droite…
Le masculinisme est en fait une mouvance de droite, réactionnaire et conservatrice qui s’oppose aux changements sociaux portés par les luttes et l’analyse du mouvement féministe.
Il promeut une vision essentialiste, traditionaliste et stéréotypée des rapports sociaux de sexes et de la famille : la femme au foyer, faible, douce, émotive, chargée du soin aux personnes ; l’homme pourvoyeur, fort, protecteur et viril.
Malthus: Madame confond içi la droite conservatrice religieuse qui, depuis l`époque des suffragettes, résiste aux changements sociaux pronés par le féminisme et le mouvement masculiste, relativement nouveau. Mis à part quelques extrémistes antiféministes qui remettent en cause jusqu'au droit de vote féminin (tous les mouvements ont des extrèmes- on y peut rien) la très grande majorité des masculistes - et même des antiféministes comme moi- n'ont pas le moindre intérêt pour un retour aux anciennes valeurs et roles. Sélectionner ces rares extrémistes pour représenter toute une pensée est intellectuellement malhonnête.
Il promeut une vision essentialiste, traditionaliste et stéréotypée des rapports sociaux de sexes et de la famille : la femme au foyer, faible, douce, émotive, chargée du soin aux personnes ; l’homme pourvoyeur, fort, protecteur et viril.
Malthus: Madame confond içi la droite conservatrice religieuse qui, depuis l`époque des suffragettes, résiste aux changements sociaux pronés par le féminisme et le mouvement masculiste, relativement nouveau. Mis à part quelques extrémistes antiféministes qui remettent en cause jusqu'au droit de vote féminin (tous les mouvements ont des extrèmes- on y peut rien) la très grande majorité des masculistes - et même des antiféministes comme moi- n'ont pas le moindre intérêt pour un retour aux anciennes valeurs et roles. Sélectionner ces rares extrémistes pour représenter toute une pensée est intellectuellement malhonnête.
Barbara: Le masculinisme n’est pas un mouvement, contrairement au mouvement féministe qui, fondé sur l’oppression structurelle des femmes par le patriarcat et organisé en un vaste réseau de groupes à travers le monde, possède une riche et forte histoire, une diversité de théories et de concepts spécifiques, qui lutte pour des changements sociaux progressistes visant la fin des oppressions et des inégalités systémiques en mettant de l’avant des revendications claires.
Malthus: Le masculisme est fondé sur l'oppression structurelle des hommes par un matriarcat organisée en un vaste réseau de groupes a travers le monde qui, fort de multiples théories souvent fantaisistes et partiales, luttes pour des changements progressistes qui ne les favorisent qu'elles. Les revendications masculistes sont claires et la théorie sur laquelles elles son ancrées relève d'un humanisme éprouvé: les mêmes droits et les mêmes traitement pour tous.
Barbara: Le masculinisme est plutôt un discours, souvent démagogique, porté par une poignée d’organisations qui, par certaines actions d’éclat et une analyse préconisant le maintien des privilèges et du pouvoir des hommes, trouve un écho disproportionné dans les médias de même que sur les sièges des parlements et chez certains professeurs d’université.
Malthus: Les média parlent peu, ou pas du tout, du masculisme, excepté pour l'insulter ou lui rire ou nez. Hormis quelques petits joueurs (canal V, stations de radio de région, etc...) qui accepteront de nous donner du temps d'antenne à l`occasion, les grands pourvoyeurs d'information restent muets et continuent de supporter et de promouvoir le fait féministe.
Quant au ''maintient des privilèges et du pouvoir des hommes'' si il est vrai que les masculistes veulent faire cesser l'érosion du pouvoir ( du droit) masculin, je mets madame Legault au défi de démontrer par des faits et non un discours vieillot que les masculistes cherchent à se pourvoir de privilèges quelconques. C'est en fait plutôt l'inverse (des maisons subventionnées pour femmes seulement; un droit au choix pour femmes seulement; un ministère juste pour elles; des subventions aux études juste pour elles; de l'équité salariale ne les visant qu'elles, des pensions alimentaires pour elles, etc...) C'est à croire que mme Legault se regarde dans un miroir lorsqu`elle nous décrit!
Barbara:La première stratégie des masculinistes est de propager à tout crin un discours antiféministe qui nous apparaît assez bien représenté par ces quelques citations : « Les idéologues du féminisme ont bel et bien “récupéré” la tuerie de la Polytechnique à leur profit [7] » ; « La commémoration des événements de la Polytechnique le 6 décembre constitue l’exemple type de […] la fraude intellectuelle, d’un groupe de féministes intégristes qui récupèrent, pour la cause, un événement sans signification. » [8] Le discours masculiniste n’est pas une analyse, mais bien un « discours » haineux.
Malthus: Du fait que mme Legault ne trouve rien d'autre que des citations touchant la Polytechnique pour '' assez bien représenter'' le discours masculiste prouve qu` elle n`en connait guère la teneur en plus de donner beaucoup de crédibilité aux propos qu'elle dénie. L'évènement isolé - jamais répété- de la Polytechnique démontre bien que la violence envers les féministes n`est pas une tendence chez les masculistes. Si les idéologues cessaient de s`approprier cette tragédie et acceptaient de débattre des doleances masculines réelles, peut-être alors cesserions-nous de parler de ''récupération''.
Intimidation, menaces et poursuites judiciaires
Au Québec, le masculinisme s’incarne dans les propos et les actions de quelques groupes : Fathers for Justice, Content d’être un gars, L’Après-rupture et le Mouvement Égalitariste. Ces groupes utilisent diverses tactiques, dont certaines, connues du public, pourraient être qualifiées de soft : lobbying, participation aux commissions parlementaires et aux instances officielles, inondation de sites web et de blogues de textes antiféministes. Ils mènent également leur croisade antiféministe par le truchement d’émissaires investis d’une certaine légitimité : psychologues, politiciens, travailleurs sociaux, professeurs d’université, avocats, figures religieuses, etc., et profitent de cette prétendue crédibilité pour investir les émissions de télé et jouer aux experts dans des émissions dites d’information.
Malthus: Content d'ètre un gars n'est pas un groupe mais un blog, Celà dit, il est intéressant de noter que mme Legault multiplie les efforts pour laisser planer le doute sur la légitimité des intervenants masculistes ou des émissions qui leur donnent voix. Son modus operandi semble être: ils sont incompétents puisqu`ils parlent de masculisme. Notons aussi les efforts qu'elle déploie pour dépeindre le masculisme et/ou l'antiféminisme comme une mouvance uniquement masculine alors quèn réalité, de nombreuses femmes, ou regroupements féminins, religieux et laics voire même féministes, supportent le masculisme et/ou antiféminisme avec engouement. On pense entre autre à l'ANCQ (Association des Nouvelles Conjointes du Québec- laic voire féministe) présidé par une femme; à LAF (Ladies Against Feminism), de penchant Chrétien, de WAF (Women Against Feminism) , Real Women of Canada, etc.... Au niveau individuel, pensons à la sénatrice canadienne Ann Coulson; la journaliste Barbary Key du national post (canada), d'Elizabeth Badinter féministe francaise auteure de Fausse Route; Christina Hoff-Sommers (professeure de philosophie américaine)- pour ne nommer que celles-çi.
Loin d`être bébêtement ''haineux' masculin et réactionnaire, les analyses et opinions masculistes sont très souvent doctes, pleinement étayées de faits indiscutables et unisexes- réalité que se garde bien de mentionner mme Legault. Il est plus simple de nous traiter de démagogues.
Malthus: Content d'ètre un gars n'est pas un groupe mais un blog, Celà dit, il est intéressant de noter que mme Legault multiplie les efforts pour laisser planer le doute sur la légitimité des intervenants masculistes ou des émissions qui leur donnent voix. Son modus operandi semble être: ils sont incompétents puisqu`ils parlent de masculisme. Notons aussi les efforts qu'elle déploie pour dépeindre le masculisme et/ou l'antiféminisme comme une mouvance uniquement masculine alors quèn réalité, de nombreuses femmes, ou regroupements féminins, religieux et laics voire même féministes, supportent le masculisme et/ou antiféminisme avec engouement. On pense entre autre à l'ANCQ (Association des Nouvelles Conjointes du Québec- laic voire féministe) présidé par une femme; à LAF (Ladies Against Feminism), de penchant Chrétien, de WAF (Women Against Feminism) , Real Women of Canada, etc.... Au niveau individuel, pensons à la sénatrice canadienne Ann Coulson; la journaliste Barbary Key du national post (canada), d'Elizabeth Badinter féministe francaise auteure de Fausse Route; Christina Hoff-Sommers (professeure de philosophie américaine)- pour ne nommer que celles-çi.
Loin d`être bébêtement ''haineux' masculin et réactionnaire, les analyses et opinions masculistes sont très souvent doctes, pleinement étayées de faits indiscutables et unisexes- réalité que se garde bien de mentionner mme Legault. Il est plus simple de nous traiter de démagogues.
Barbara: Les masculinistes utilisent également des tactiques douteuses, allant des poursuites judiciaires à l’intimidation et au harcèlement : entrée par effraction dans les locaux de la Maison Parent-Roback en bousculant l’une de ses travailleuses ; tentative d’intrusion et de sabotage lors d’événements féministes [9] ; publication sur des sites web de photos et d’avis de recherche de féministes et d’hommes proféministes ; sans compter des menaces de mort adressées à des figures emblématiques du mouvement féministe [10]. Fathers for justice a récemment déposé une demande d’enquête à la Commission des droits de la personne du Québec portant sur trois féministes et proféministes, ainsi que deux groupes communautaires : le Centre des femmes d’Ici et d’ailleurs et le Centre Lajeunesse, qui ont organisé ou été hôtes d’ateliers ou d’événements féministes. Ces militantes et ces deux groupes risquent ainsi de se retrouver avec une poursuite judiciaire sur les bras, pour le seul fait d’être ouvertement féministes et d’avoir questionné et dénoncé le discours haineux et les agressions de divers groupes masculinistes.
Malthus: Je doute fort qu'elles soient poursuivies pour le simple fait d`être ouvertement féministes. A ce titre, la FFQ, les CALACS, une grande partie du département des Sciences Humaines de l'UQAM, Lise Payette et Christine St-Pierre - tous ouvertement féministes- seraient aussi au banc des accusés. Je n'ai pas les détails de la poursuite mais, si je me fie aux habitudes intellectuelles que mme Legault démontre dans ce texte, il y a fort à parier qu`elle passe sous silence à dessein le contenu des ateliers et évènements féministes mis en cause içi
La nécessaire riposte solidaire
Le Québec est l’un des lieux où le féminisme a réalisé les avancées les plus importantes et où les inégalités structurelles entre les femmes et les hommes se sont le plus amoindries [...]
Malthus: Pas du point de vue masculin. Les gains féminins vers l`égalité sont indéniables mais la perte de respect et de droit fondamentaux, voire l`exclusion totale de certains droits (Droit au Choix, notemment) des hommes ne cesse de s'aggrandir.
Barbara: [...] même s’il nous reste encore beaucoup de luttes à mener, notamment contre la pauvreté et pour la sécurité économique, pour la fin des oppressions, contre les violences envers les femmes, pour l’équité salariale, pour l’égalité entre les femmes elles-mêmes, contre toutes les formes de discrimination…
Malthus: Se doter de buts inatteignables - tel la disparition de la violence de la nature humaine ou une égalité financière parfaite entre tous- est le meilleur moyen de ne jamais avoir à crier victoire et cesser de militer pour plus d'avantages pour soi.
Barbara: Les hommes autant que les femmes profitent des luttes menées par le mouvement féministe, car la déconstruction des rôles sociaux de sexe brise les vieux carcans qui enferment les femmes et les hommes dans des rôles contraignants et ouvre pour toutes un horizon de possibles afin de redéfinir librement nos rapports sociaux.
Malthus: Ca sonne bien sur papier mais allez faire avaler celà aux professeurs masculins ou aux techniciens en garderies qui fuient le primaire et les contacts rapprochés avec les enfants par crainte de poursuites judiciaires malveillantes ou aux pères de familles traités comme de vulgaires vaches à lait- des pourvoyeurs au sens le plus classique et moyen-âgeux du terme. L'homme profite très peu des luttes menées par le mouvement féministe.
Malthus: Pas du point de vue masculin. Les gains féminins vers l`égalité sont indéniables mais la perte de respect et de droit fondamentaux, voire l`exclusion totale de certains droits (Droit au Choix, notemment) des hommes ne cesse de s'aggrandir.
Barbara: [...] même s’il nous reste encore beaucoup de luttes à mener, notamment contre la pauvreté et pour la sécurité économique, pour la fin des oppressions, contre les violences envers les femmes, pour l’équité salariale, pour l’égalité entre les femmes elles-mêmes, contre toutes les formes de discrimination…
Malthus: Se doter de buts inatteignables - tel la disparition de la violence de la nature humaine ou une égalité financière parfaite entre tous- est le meilleur moyen de ne jamais avoir à crier victoire et cesser de militer pour plus d'avantages pour soi.
Barbara: Les hommes autant que les femmes profitent des luttes menées par le mouvement féministe, car la déconstruction des rôles sociaux de sexe brise les vieux carcans qui enferment les femmes et les hommes dans des rôles contraignants et ouvre pour toutes un horizon de possibles afin de redéfinir librement nos rapports sociaux.
Malthus: Ca sonne bien sur papier mais allez faire avaler celà aux professeurs masculins ou aux techniciens en garderies qui fuient le primaire et les contacts rapprochés avec les enfants par crainte de poursuites judiciaires malveillantes ou aux pères de familles traités comme de vulgaires vaches à lait- des pourvoyeurs au sens le plus classique et moyen-âgeux du terme. L'homme profite très peu des luttes menées par le mouvement féministe.
Barbara: Il n’y a aucun mouvement social engendrant et soutenant des changements sociaux fondamentaux qui n’ait rencontré une forte opposition des forces conservatrices, défenderesses du statu quo dans l’attribution des pouvoirs, des richesses et des privilèges. Le mouvement féministe n’y fait pas exception et cette réalité du backlash masculiniste nous interpelle toutes. Il faut nous employer à repérer et à dénoncer les dangers du discours haineux porté par les masculinistes et nous solidariser avec les féministes qui subissent leurs attaques belliqueuses, au nom de l’égalité entre toutes.
Malthus: Attribution des pouvoirs, des richesses et des privilèges- mme Legault résume bien les buts réels du féminisme; buts qui ressemblent à s'y méprendre au discours tenu par les communistes et qui, pour ceux qui n'auraient pas remarqué, ne parle plus d'égalité devant la loi et d'égalité d'accès aux opportunités offertes par la société mais bien de redistribution de la richesse d'autrui. Doit-on se surprendre, ensuite, que les féministes québecoises s'affichent ouvertement comme anti-capitalistes (Sisyphe.org)?
Se battre contre les féministes c'est se battre contre une idéologie marxiste ou le mérite personnelle est inexistant; ou la sueur, la richesse et la créativité des autres est récupérée par l'Étât pour être transférée dans les poches de fainéants et ou l'Étât doit sans cesse grossir et devenir plus envahissant afin de micro-manager chaque aspects de la société pour maintenir une équalité qui ne gratifie que les les geignards, les sangsues et les paresseux et punit les meilleurs éléments de la société.
Cette approche sociale n'a pas fonctionné pour l`URSS- pourquoi diable croyons-nous que ca fonctionnera chez nous?
Être masculiste, c`est se battre pour un traitement égal devant la loi.
Être antiféministe, c`est s`opposer corps et âme au marxisme sous-jacent à la pensée féministe moderne qui cherche par tous les moyens à s'approprier une richesse, un pouvoir et des privilèges sans jamais les mériter.
Texte soumit par Barbara Legault
Militante féministe
[1] Pour les féministes, l’homme représente l’ennemi à abattre ou l’animal à dresser, Actes du 1er Congrès Paroles d’hommes, tenu à Montréal en 2004.
[2] « Ces hommes qui nous veulent du bien… », tiré du site du groupe montréalais Hommes contre le patriarcat, www.antipatriarcat.org/hcp.
[3] Roch Côté, Manifeste d’un salaud, Éditions du Portique, 1990, p. 76.
[4] Tiré du site web du groupe Content d’être un gars, www.garscontent.com.
[5] Yvon Dallaire, cité par Normand Brodeur, « Le discours des défenseurs des droits des hommes sur la violence conjugale : une analyse critique », Service social, vol. 50, 2003.
[6] Actes du 2e Congrès Paroles d’hommes, tenu à Montréal du 22 au 24 avril 2005.
[7] Roch Côté, Op. cit., p. 76. Rappelons que le 6 décembre 1989, Marc Lépine, armé d’un fusil de chasse, est entré à l’École Polytechnique de Montréal et a assassiné 14 femmes avant de se suicider en laissant derrière lui un message antiféministe.
[8] Tiré du site web du groupe pour pères séparés L’Après-rupture, www.lapresrupture.qc.ca.
[9] Le 6 avril 2006, quatre membres et sympathisants du groupe masculiniste Fathers for justice (F4J) ont tenté de s’introduire dans une soirée-spectacle féministe rassemblant plus d’une centaine de personnes. Cette « intervention » de F4J s’est soldée par l’arrivée de deux patrouilles de police, répondant à la plainte portée contre une féministe par Andy Srougi (l’homme qui avait escaladé le Pont Jacques-Cartier en septembre 2005 avec une grande banderole sur laquelle était inscrit « Papa t’aime ») pour voies de fait et incitation à la violence.
[10] Mentionnons par exemple le cas de Donald Doyle, reconnu coupable le 21 novembre 2005 de menaces de mort à l’endroit de 25 travailleuses de groupes de femmes et d’entreposage hors norme de deux carabines et de munitions à son domicile. La lettre envoyée à plusieurs féministes se concluait par cette phrase : « La réincarnation de Marc Lépine, je vais revenir et finir ce que j’ai commencé », suivie de la liste des noms de ses 26 victimes potentielles.
Suis-je masculiste ou masculiniste ???
RépondreSupprimerhttp://recherchejusticequebec.blogspot.com/2011/05/commission-parlementaire-sur-les-drames.html
Le mercredi, 11 mai 2011 (1de2)
Messieurs,
Bravo pour le travail de support aux "pères", dans le but de leur éviter d'être encore plus massacrés par ceux qui se prennent pour l'Élite.
N'importe quelles commissions, mesures gouvernementales auront toujours pour objectif d'augmenter la répression contre les pères.
J'étais du début de l'Association des hommes séparés-divorcés du Québec avec Forêt en 1984.
C'est un phénomène mondial qui peut être constaté sur tous les sites d'hommes au Canada, aux USA, en Europe, en Scandinavie.
À mon avis, il n'y a qu'une chose à faire: ne plus faire d'enfants et le dire aux garçons le plus tôt possible,avant qu'ils ne tombent dans le traquenard du faux père de famille, de l'illusion d'avoir du pouvoir quelque part.
Tous les hommes qui tuent leurs enfants, font la bonne chose. Ils soustraient leurs enfants à l'esclavage qu'ils vivront inévitablement puis- que c'est le système qui est comme cela.
Un système qui fait croire que la vie est sacrée quand cela fait son affaire c.a.d. s'endetter et travailler à payer les intérêts sur la dette qui profite aux parasites.
C'est un tout. C'est une stupidité depuis que le monde est monde et que seule la mort peut arrêter.
C'est cela qu'il faut dire à tous ceux que vous pouvez rejoindre. Tout est faux.
Il n'y a pas de plus grand crime que de condamner des enfants innocents à l'esclavage en les faisant naître, sans leur avis.
Les tuer, c'est les délivrer du camp de concentration qu'est la Société. Même les grecs le savaient.
Je ne comprends pas que les féministes continuent à nourrir la bête en continuant à faire des enfants pour faire vivre des supposés universitaires qui joueront avec eux comme s'ils étaient de cobayes: curés,papes,médecins, travailleurs sociaux, avocats, juges, policiers, criminologues, psychologues, psychiatres, toute une classe sociale de cannibales se nourrissant des déchets que constitue la misère humaine : Des centaines de pucerons agglomérés ensemble se nourrissant de leurs propres excréments.
Jean-François Belliard
(2 de 2)
RépondreSupprimerVous avez le devoir de faire perdre toutes leurs illusions à tous les hommes qui croisent votre chemin y compris Larry Shannon dont j'ai lu au complet l'histoire qu'il a publiée.
Il croit que c'est le post partum qui a tout déclenché, mais non. Sa femme ne voulait plus de lui depuis longtemps, il s'était aveuglé volontairement. Ce n'est pas de sa faute: la société lui a donné la fausse identité de père de famille.
Il n'y a aucun animal dans la nature qui est chef de famille, c'est toujours une matriarche qui est chef. Le mâle est choisi par la femelle pour défendre le territoire temporairement, protéger les petits de la femelle, mais le mâle croit qu'ils sont les siens. Cela aussi est faux. Seul l'ADN des mitochondries de souche matriarcale se transmet intégralement. Seul le moteur se transmet dans toutes les carrosseries de tous les modèles d'autos.On est juif par sa mère.
Tout est faux. C'est cela qui est difficile à accepter. Nous sommes les victimes d'un système d'arnaqueurs.
Toutes les énergies que tous les hommes mettent à combattre le système provoquent en retour la même quantité d'énergie contre les hommes.
Ils faut décrocher, se libérer des chaînes, abandonner l'illusion d'avoir été un père, la carotte qui fait que l'âne fait tourner la meule qui moult le grain du système.
Vous devriez conclure une entente avec le Doc Mailloux afin qu'ils émettent des certificats médicaux d'incapacité permanente à travailler pour tous les hommes qui vous consultent. Ce certificat donnera droit à des prestations de Solidarité Sociale maximale qui permettent à tout homme seul de se refaire une santé mentale et physique, sans souffrir trop trop du manque d'argent.
Vous devriez avoir compris que la rupture c'est tout cela : rupture d'avec les manipulations sociales.
Salutations distinguées. Ce texte est purement rhétorique.
Jean-François Belliard
jfbelliard@videotron.ca
Je suis totalement d'accord.
RépondreSupprimerJe suis la preuve vivante qu'elle calomnie. Les masculistes, haineux... Le féminisme, ou l'art et la manière d'être incohérent... C'est vraiment l'hôpital qui se moque de la charité... Et si on parlait un peu des féministes, et de leurs méthodes à elles, qui ressemblent à s'y méprendre à celles qu'elles dénoncent chez les misogynes et les machistes ? Le pire, c'est que cette Barbara, ce n'est pas la seule malheureusement, loin de là. D'ailleurs le Southern Poverty Law Center vient de s'y mettre aussi, il n'y a pas plus de deux semaines ; il se réclame de "surveillance de l'extrême-droite, des groupes haineux", on croit rêver. Ces gens se disent athées, égalitaristes et pacifiques, mais ce sont les premiers à être sectaires et à s'enfermer dans la pensée unique. "Faites ce qu'on dit, pas ce qu'on fait", c'est bien leur apanage. Seulement voilà, il faut bien des moutons pour adhérer à l'idéologie du Nouveau Conformisme. Si j'étais beaucoup plus jeune je serais probablement tombé dans le piège. Le souci c'est que les masculistes deviennent un danger pour ces féministes égocentriques et misandres, et elles courent les rues. Cela peut être votre voisine, votre cousine, la personne qui se promène sur le trottoir d'en face, n'importe qui... Ce sont des femmes ordinaires au départ qui se servent du féminisme pour gravir les échelons. Elles sont incontestablement assoiffées de pouvoir et profitent de leur solidarité haineuse pour installer une dictature totalitaire gynarchique et matriarcale dans tout l'occident. Oui, ce sont bien elles les haineuses et non les masculistes minoritaires qui n'ont pas grande liberté d'expression du moment qu'ils sont entourés de ces femmes cupides. Ce sont ces haineuses qui tiennent des organisations gynarchiques dans le monde entier, même si tout le monde s'en moque. Vous savez, je classe les féministes parmi les fanatiques religieux, ils ne valent pas mieux qu'eux. La seule différence, c'est leur façon de pénétrer le système qui est largement plus subtile et vicieuse.
« Les idéologues du féminisme ont bel et bien “récupéré” la tuerie de la Polytechnique à leur profit » ; « La commémoration des événements de la Polytechnique le 6 décembre constitue l’exemple type de la fraude intellectuelle, d’un groupe de féministes intégristes qui récupèrent, pour la cause, un événement sans signification. »
RépondreSupprimerAh tiens, ce paragraphe est haineux ? Je vois que Mme Legault ferait mieux de commencer par s'acheter un dictionnaire pour apprendre à utiliser les termes correctement, avant d'intervenir sur des sujets publics. C'est mauvais pour la réflexion de la voir répondre, avec son penchant très porté vers l'émotion. Ce texte, haineux à ses yeux (sachant que toute opposition est considérée comme une insulte symbolique par les féministes, victimaires de nature), est pourtant réaliste et légitime. Pourquoi pas répondre tout simplement ? Ah c'est vrai, elle ne peut pas, puisque c'est irréfutable. Elle ne pourrait ainsi que se contredire.
Votre site expose des arguments très pertinents.
RépondreSupprimerPour les internautes souhaitant poursuivre l'analyse et le débat, voir http://www.parites.org
Ce qui paraît clair c'est que le masculisme déclenche beaucoup d'agressivité et de vigueur chez les féministes misandres, confirmant quelque part qu'il vise juste.
RépondreSupprimerNos adversaires sont limités intellectuellement, ils savent que notre discours est beaucoup plus susceptible de porter à cause de sa pertinence et son approfondissement, parce qu'il fait appel au rationnel plutôt qu'à l'émotionnel (à l'inverse strict d'eux). Plus ceux-ci perdront leur énergie à nous attaquer au lieu de se remettre en cause, plus on gagnera du terrain. À la limite, si on nous ignorait, je me dirais que je suis peut-être dans le faux et je m'interrogerais. D'ailleurs, ils affirment que notre discours est dangereux, et vont même jusqu'à créer des "collectifs" pour répandre leur propagande à charge contre nous, en cherchant à nous discréditer avec des procès d'intention et des caricatures toutes aussi grotesques les unes que les autres (je doute d'ailleurs que leur discours portera un jour au-delà des frontières de leur courant de pensée, du fait de l'énormité de leurs insinuations et de leur conspirationnisme). Ils sursautent dès qu'un père monte sur une grue, pacifiquement, pour réclamer sa place vis-à-vis de son propre enfant.
Tout cela veut bien dire qu'ils se sentent menacés. Menacés dans leur stratégie victimaire, leurs certitudes, leurs schémas de pensée, et dans leurs intentions. Et c'est bon signe ; ils sont plus prévisibles que ce que je pensais, et ils se trahissent quand on les pousse dans leurs retranchements, un peu comme les criminels. Il est de plus en plus évident que leur prétexte de "l'égalité" qui leur a toujours servi d'arme d'anesthésie intellectuelle à tous les coups ne tient pas, leur imposture s'effrite, petit à petit.
Ce sont des personnes à la fois arrivistes, opportunistes, vénales et haineuses, qui instrumentalisent le moindre fait divers pour organiser des campagnes de diabolisation et de culpabilisation des hommes ; la misandrie est leur fonds de commerce. Comme ils vivent uniquement de la misère humaine et qu'ils ne tiennent pas un discours cohérent, ni argumenté, ni même passable pour le sens commun, alors ils ont besoin de faire diversion (quand on prétend que la moitié de l'humanité est prédisposée au mal, on peut difficilement répondre sur le fond aux gens qui brandissent l'évidence du contraire) alors que la vraie réflexion, elle, n'a pas besoin de reposer sur des évènements, elle s'organise par pure analyse, impartiale, en prenant en compte les nuances.
Pour cela, ils utilisent les stratégies de la manipulation mentale reposant sur le quotient émotionnel ; attaques ad hominem, inversion accusatoire, intimidation, généralisations, caricatures, stéréotypes, humiliations, raccourcis intellectuels, infantilisation, culpabilisation, diabolisation, incantations, psychologisme.
La rhétorique totalitaire a toujours été fondée sur la terreur intellectuelle, sa particularité étant qu'elle est destinée à abêtir le lecteur pour le rendre esclave de ses émotions et de ses instincts primaires, l'incitant à l'absence de réflexion. Elle est aussi remplie de termes négatifs, visant toujours le même type de personnes ; le bouc-émissaire désigné. Les totalitaires comptent là-dessus pour manipuler les esprits à leur guise.
Les féministes misandres sont aussi ceux qui, pour donner des allures scientifiques à leurs préjugés et leur haine sexiste, aiment beaucoup les chiffres. Ils brandissent des statistiques tirées de parts et d'autres, pour justifier leur complotisme. Il n'y a rien de hasardeux là-dedans, quand on ne veut pas ou qu'on ne sait pas analyser un phénomène dans son intégralité avec sa complexité, on se contente de chiffres et on en conclut qu'une partie de l'humanité est définitivement ceci ou définitivement cela...
RépondreSupprimerCe sont aussi des dogmatiques (à ce stade, le mot adéquat serait "idéocrate" quand on est autant représenté dans la sphère publique) qui aiment bien l'histoire, en allant chercher des contextes différents, en les analysant du point de vue strictement idéologique, là encore en gommant volontairement leur complexité et en occultant les points de vue qui ne les arrangent pas.
Et c'est comme ça que depuis le début, ils se donnent un rôle de "savant" qu'il ne faut donc pas remettre en cause ; ils sortent les événements de leur contexte en profitant de l'aspect approximatif de l'analyse des époques, et ils invoquent des statistiques. Ils comptent ainsi sur le caractère intimidant du chiffre pour le public, qui ne va pas le remettre en cause nécessairement, et encore moins l'approfondir. Et ils comptent aussi sur l'endoctrinement décennal de nos générations qui consiste à diaboliser le passé et à faire l'apologie du manichéisme.
Ce n'est pas pour rien, d'ailleurs, qu'à notre époque, les différents leaders politiques se battent sur la véracité de leurs sources par rapport aux chiffres qu'ils agitent pour évaluer les indicateurs de notre bien-être ou de notre situation nationale. C'est toujours à celui qui a le dernier mot, mais la tactique de l'endormissement est la même, dans tous les cas. C'est aussi le cas lorsqu'ils ne cessent d'utiliser le point Godwin et les références négatives du passé pour se battre là aussi, tout en assurant le terrorisme intellectuel sur la population, puisqu'ils surfent sur les peurs du changement souhaité par l'opposition, en traitant toute allusion à la nation et à l'identité de "fasciste, machiste, obscurantiste" et j'en passe encore.
Certains disent que l'homme est le nouveau juif, et c'est une réalité si on analyse le discours du féminisme médiatique, -celui qui a écrasé les forces égalitaristes authentiques, qui elles sont aujourd'hui reléguées au second plan-.
Quand on voit se qu’est le féminisme, il est compréhensible de voir des femmes (des vraies avec du carisme et non pas des moutons) être contre : entre semi-prostiuées irrespectueuses de tout et polices du vagins, dur de s’y retrouver …
RépondreSupprimerJe suis une femme et je vous soutiens pleinement. Je n'ai qu'un seul petit bémol concernant "la garde partagée". Je comprends que vous ne vouliez pas être réduits au rôle de pourvoyeur de graine et de fric, et étant enfant de divorcés, je ne peux que déplorer ces situations. Seulement, comprenez qu'il n'est pas question ici de droits de l'homme ou de la femme mais bien de l'enfant ... Hors l garde partagée est vraiment horrible à vivre, destabilisante au possible pour un enfant, surtout à partir d'un certain âge (je parle en connaissance de cause). Pour plus d'équité oui, mais par pitié messieurs et mesdames, pensez au bonheur de vos petits qui sont déjà bien perdu dans cette sitution ..