lundi 7 mars 2011

La journée internationale du portefeuille de Madame.

   Le 8 mars est à nos portes et avec cette Journée Internationale de la Femme s'ensuit inévitablement le lot de doléances habituelles. Il y en a des masses aussi me contenterais-je aujourd'hui de parler d'une des requêtes les plus absurde et, ma foi- schizophrénique- des féministes: LA RECONNAISSANCE DE TNP (travail non payé)
  Avant de parler de la sacoche de Madame et du délire féministe quant à la valeur du travail féminin,  regardons un peu quelques salaires annuels de départ pour différentes professions au Québec, histoire de se donner une perspective.
  (Les chiffres datent parfois de 2 ou 3 ans mais ils offrent quand mème un tableau réaliste de la profession, mème si ils ne sont pas parfaitement justes)

 Policier: $35,286
Ecouter la télé mérite salaire
 Infirmiere: $32,673                                                                                  
 Psychologue: $34,510
 Dentiste: $67,571
 Cuisinier: $21,875
 Fonctionnaire:$36,234
 Pompier:$105,271
 Avocat de la Couronne:$103,000
 Membre de l'Assemblée Nationale:$85,388
 Camionneur: $31,616
 Juge:$217,000
 Salaire minimum: $9.50/heure, donc $17,290 (avant impots) pour 52 semaines de travail de 35 heures. 

  Dans leur dernier "documentaire" sur le féminisme, The F***  Word (mars 20110(http://www.cbc.ca/documentaries/doczone/2011/fword/index.html ) les marxistes de la CBC déplorent  que le travail d'une mère à temps plein n'a pas la reconnaissance qu'il mérite et chiffrent ce travail à la modique somme annuelle de (tenez vous bien!): $117,867 !!!
   Oui, vous avez bien lu. Rester à la maison à plier du linge en écoutant ses soaps préférés pendant que les enfants jouent avec leurs camions Fischer Price mérite trois fois le salaire d'un policier qui met sa vie en danger dès qu'il endosse l'uniforme; trois fois plus qu'une infirmière qui pateauge dans le sang, les infections et la souffrance humaine, voire la mort, à la journée longue et mérite plus que le pompier dont c'est la description de tâches de mettre sa vie en danger pour sauver la vôtre!
  Quand j'écris "absurde et schizophrénique", c'est à celà que je fais référence.
 La reconnaissance du TNP est un vieux cheval de bataille féministe et il refait surface presqu'à toutes les élections. Ici même, aux dernières élections, Pauline Marois s'est fait posé la question à l'émission Deux Filles le Matin: A quand le salaire pour les mères à temps plein?
  La réponse de la gauchiste Marois: "Y'as pas encore d'argent pour ça"
  Remarquez qu'elle n'a pas répliqué que c'était absurde de payer les gens pour prendre soin de leur vie personnelle ou qu'une telle notion recelait le potentiel de mettre le Québec en banqueroute. Que non! On ne paie pas les mères parcequ'on n'a pas encore trouvé le moyen de financer cet objectif.
  Comme le fait remarquer Olivier Kaestlé aujourd'hui dans son excellent blogue, la situation des femmes au Québec n'a jamais été aussi reluisante et elles n'ont plus de grandes batailles devant elles.
   http://olivierkaestle.blogspot.com/search?updated-min=2011-01-01T00%3A00%3A00-08%3A00&updated-max=2012-01-01T00%3A00%3A00-08%3A00&max-results=18
 Comme il n'y a rien de plus dangeureux qu'une féministe ne sachant pas vers quoi se tourner, il y a fort à parier que la reconnaissance du TNP ressortira de nouveau et que nos mythomanes mettront les bouchées doubles afin que justice soit rendue envers la mère opprimée par la société patriarcale qui ne reconnait pas la valeur de son travail et de sa dévotion.
  Pensez-y une seconde. Plus de 115,000 dollars par année à toutes ces femmes qui décident volontairement de ne pas participer à la santé économique de la province!
Je mérite $117,867 par année! Payez-moi!
                                    
   Comment parvient-on à ce chiffre?  On regarde ce qu'une mère fait dans sa journée et on lui attribue tous les titres professionels associés à un travail similaire, même si elle n'est nullement qualifiée. Psychologue, opératrice d'ordinateur, camionneur, professeur, technicienne de garderie, etc... On assume qu'elle est infirmière parcequ'elle a becquée bobo et donnée une aspirine Flintstones à son gamin. On lui donne le salaire d'une psychologue car elle sèche les pleurs de sa plus jeune et la berce dans ses bras, nonobstant le fait qu'elle n'a aucune des études requises pour le titre. Et ainsi de suite dans un exercise d'équité salariale hallucinant par son arrogance, son injustice et sa simplicité d'esprit.
   Comprenez-moi bien. Il n'est pas mon propos de nier qu'élever une famille représente beaucoups d'efforts mais bien de souligner qu'il existe une différence fondamentale entre effort et travail. L'un est une dépense d'énergie nécessaire à l'assouvissement d'un besoin,  l'autre est une activité économique.  Élever des enfants n'est pas plus une activité économique que de se brosser les dents, se faire à manger ou faire l'amour.
  Je ne connais aucune femme qui à mis des enfants au monde pour des raisons altruistes. On fait des enfants parcequ'on en a envie, pas parceque on veut s'assurer de la survie de l'Humanité ou du fait Francais au Québec. On fait des enfants parceque celà comble un besoin en nous- de la même facon qu'on mange un steak pour combler un besoin personnel.  C'est un acte parfaitement égoiste -rien de mal là-dedans- mais qui ne génère aucune richesse. Bien au contraire. Les enfants coutent une fortune à la société, que ce soit en éducation, en frais médicaux, frais dentaires, allocations et encore d'autres fortunes aux parents qui les mettent au monde: jouets, nourritures, meubles, fournitures scolaires, activités, sortie, cours, vêtements, etc... Les enfants, si on les mets sous la loupe économique, sont un trou noir de ressources. La seule facon de payer leur existence est à travers une activité économique forte: du TRAVAIL qui génère de la richesse, des revenus, des impots et des taxes.
    L'idée même que nous puissions permettre à une moitié de la société de faire des salaires de ministres pour résoudre leurs besoins égoistes sans participer de quelconque facon à l'activité économique du pays qui les supporte relève d'un profond délire idéologique. Quoi d'autre encore? Réclâmer un salaire horaire à chaque fois qu'on mange ou qu'on baise?
   Si une telle dissonance cognitive entre effort`égoiste et travail générateur venait a s'implanter, ce serait la ruine immédiate pour le Québec.  Celà n'empêche pas la CBC d'en faire la promotion active.
   Peut-être devrait-on rebaptiser le 8 Mars en Journée Internationale du Délire Collectif...?

3 commentaires:

  1. D'accord avec l'antiféminisme, par contre je sais pas comment on peut soutenir les thèses de Malthus! Limite démographique (donc sûrement pro-ivg) contre l'aide aux nécessiteux...Rien de bien glorieux ce type!

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  2. Limites démographiques??? Contre l'aide aux nécessiteux??? PRO-IVG???
    Wow!
    Comment diable vous est-il possible de déduire ou d'inférer de mes textes ce qui n'en fait *absolument* pas parti???

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  3. Non je parle pas de vos textes, mais de Thomas Malthus! Vous utilisez le pseudo et l'image d'un type qui avait des thèses absolument déplorable.

    Alors combat anti-féminisme, oui. Mais prenez un autre pseudo, ce serait un peu plus honorable quand même...

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